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Marc 14.49
Vigouroux


Mort et résurrection de Jésus

Complot contre Jésus

1 Or, deux jours après, c’étaient la Pâque et les Azymes, et les princes des prêtres et les scribes cherchaient comment ils se saisiraient de Jésus par ruse, et le feraient mourir.
[14.1 Voir Matthieu, 26, 2 ; Luc, 22, 1. — La fête de Pâque (voir Matthieu, note, 26.2) s’appelait aussi les Azymes, parce que pendant les sept jours qu’elle durait, les Israélites ne devaient manger que des pains azymes ou non fermentés, en mémoire de la sortie d’Egypte.]
2 Mais ils disaient : Que ce ne soit pas le jour de la fête, de peur qu’il ne s’élève quelque tumulte parmi le peuple.

Une femme verse du parfum sur Jésus

3 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, et qu’il était à table, une femme entra, portant un vase d’albâtre plein d’un parfum précieux, de nard d’épi, et ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus.
[14.3 Voir Matthieu, 26, 6 ; Jean, 12, 1. — Le nard a plusieurs épis qui servent à composer un parfum beaucoup plus estimé que celui qui se tire des feuilles de cette plante. — Béthanie. Voir Matthieu, 21, 17. — Simon le lépreux. Voir Matthieu, note 26.6. — Un vase d’albâtre. Voir Matthieu, 26, 7. — « Ptolémée dit que le nard est une plante odoriférante qui croît principalement à Rangamati, sur les frontières du pays qu’on nomme maintenant le Bootan. Pline en reconnaît douze espèces. Il met en première ligne celui des Indes, puis le syriaque, le gaulois, celui de Crète, etc. Il décrit ainsi le nard indien : « C’est un arbuste à racine épaisse et lourde, mais courte, noire et cassante, quoique onctueuse en même temps. L’odeur ressemble beaucoup à celle du cyperus ; le goût est acre, les feuilles sont petites et viennent en touffes. Les sommités du nard se développent en épis barbus. De là vient que le nard est si fameux pour sa double production, l’épi barbu et la feuille. Â» Le prix de ce nard était alors de cent deniers la livre (environ 85 francs en 1900). Les autres sortes, qui n’étaient que des herbes, coûtaient beaucoup moins cher et pouvaient s’obtenir pour quelques deniers. Galien et Dioscoride parlent du nard (en grec nardostachys, nard à épis) à peu près dans les mêmes termes. Ce dernier auteur prétend toutefois que le nard connu sous le nom de syrien venait en réalité des Indes et était apporté en Syrie, d’où on l’expédiait sur divers points… Sir William Jones, orientaliste distingué, fit une étude spéciale de cette question ardue, et finit par découvrir que le nard était une espèce de valériane appelée par les Arabes sumbul, ce qui signifie épi barbu, et par les Indous jatamansi ou mèche de cheveux, noms dus tous deux à la forme de la tige qui ressemble à la queue d’une hermine ou d’une belette. Il lui donna donc la dénomination de Valeriana jatamansi, qui été acceptée par tous les botanistes modernes. Le mot nard paraît être dérivé du mot tamoul nar qui désigne une foule de substances odorantes… Le nard des anciens était probablement un nom générique sous lequel ils désignaient les parfums les plus exquis. Â» (E. RIMMEL.)]
4 Or il y en avait là quelques-uns qui s’indignèrent en eux-mêmes, et qui disaient : A quoi bon perdre ainsi ce parfum ?
5 Car on pouvait vendre ce parfum plus de trois cents deniers, et les donner aux pauvres. Et ils s’irritaient contre elle.
[14.5 Les trois cents deniers font environ cent cinquante francs de notre monnaie (en 1900).]
6 Mais Jésus dit : Laissez-la ; pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne œuvre à mon égard.
7 Car vous avez toujours des pauvres avec vous, et quand vous voudrez, vous pourrez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
8 Ce qu’elle a pu, elle l’a fait ; elle a d’avance embaumé mon corps pour la sépulture.
9 En vérité, je vous le dis, partout où sera prêché cet Evangile, dans le monde entier, on racontera aussi, en mémoire de cette femme, ce qu’elle a fait.
10 Alors Judas Iscariote, l’un des douze, s’en alla vers les princes des prêtres, pour leur livrer Jésus.
[14.10 Voir Matthieu, 26, 14.]
11 Après l’avoir entendu, ils se réjouirent, et promirent de lui donner de l’argent. Et il cherchait une occasion favorable pour le livrer.

Institution de la cène

12 Le premier jour des Azymes, où on immolait la pâque, les disciples lui dirent : Où voulez-vous que nous allions vous préparer ce qu’il faut pour manger la pâque ?
[14.12 Voir Matthieu, 26, 17 ; Luc, 22, 7. — On immolait la pâque, c’est-à-dire l’agneau pascal qu’on immolait et qu’on mangeait le 14 de nisan (mars-avril), en mémoire de la délivrance de la servitude d’Egypte, selon les rites prescrits par la loi. Voir Exode, 12, vv. 3-20, 27.]
13 Et il envoya deux de ses disciples, et leur dit : Allez à la ville, et vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le,
[14.13 Un homme portant une cruche d’eau. Cet homme devait venir de la fontaine de Siloé. Voir Jean, 9, 11. Aujourd’hui, les Arabes du village de Siloam, au sud de Jérusalem, portent l’eau de Siloé et vont la vendre dans Jérusalem.]
14 et en quelque lieu qu’il entre, dites au maître de la maison : Le Maître dit : Où est le lieu où je pourrai manger la pâque avec mes disciples ?
15 Et il vous montrera une grande chambre haute, toute meublée ; là faites-nous les préparatifs.
[14.15 Un grand cénacle, l’anagaion, l’appartement supérieur où l’on recevait les hôtes, etc. Voir Marc, note 2.4. Saint Epiphane, dans son livre Des mesures, raconte que l’empereur Adrien trouva Jérusalem détruite, « à l’exception de quelques maisons et de l’église de Dieu, qui était petite et se trouvait à l’endroit où les Apôtres étaient montés au cénacle : c’est là qu’elle avait été bâtie, dans cette partie de Sion qui avait échappé à la dévastation. Â» En 1551, l’église du cénacle fut convertie en mosquée et reçut le nom qu’elle porte encore aujourd’hui de Nebi-Daoud ou le prophète David. « D’après la tradition, la maison [où était le cénacle] appartenait à saint Joseph d’Arimathie. Elle avait probablement deux étages divisés chacun en deux parties, comme on l’a toujours vu. La première partie [de l’étage supérieur] est le cénacle ou salle de l’institution de la Sainte Eucharistie, et la seconde la salle du Cénotaphe de David. Aujourd’hui la salle du cénacle a quatorze mètres de long sur neuf de large et elle est en style gothique du XIVe siècle parfaitement caractérisé. Deux colonnes correspondant aux piliers qui supportent l’étage inférieur la divisent dans le sens de sa longueur en deux nefs parallèles. L’étage inférieur est formée de substructions anciennes et divisé en deux salles dont la plus grande est [considérée comme] la salle du lavement des pieds ; c’est une vaste salle dont la voûte est supportée par des piliers dans la direction de l’est à l’ouest. A l’est de cette dernière salle se trouve celle du cénotaphe inférieur de David. Â» (LIEVIN DE HAMME.)]
16 Ses disciples s’en allèrent donc et vinrent dans la ville ; et ils trouvèrent les choses comme il le leur avait dit, et ils préparèrent la pâque.
[14.16 Ils préparèrent la pâque, l’agneau pascal et tous les accessoires prescrits. Voir Exode, 12, 3-20.]
17 Le soir étant venu, il se rendit là avec les douze.
[14.17 Voir Matthieu, 26, 20 ; Luc, 22, 14.]
18 Et tandis qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : En vérité, je vous le dis : l’un de vous qui mange avec moi me trahira.
[14.18 Voir Jean, 13, 21.]
19 Ils commencèrent à s’attrister, et à lui dire l’un après l’autre : Est-ce moi ?
20 Il leur répondit : C’est l’un des douze, qui met avec moi la main au plat.
[14.20 Dans le plat. Voir Matthieu, 26, 23.]
21 Pour le Fils de l’homme, il s’en va selon ce qui a été écrit de lui ; mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme sera trahi ! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né.
[14.21 Voir Psaumes, 40, 10 ; Actes des Apôtres, 1, 16.]
22 Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain, et l’ayant béni, il le rompit et le leur donna, en disant : Prenez, ceci est mon corps.
[14.22-23 Voir sur ces deux versets, Matthieu, notes 26.26 à 26.28.] [14.22 Voir Matthieu, 26, 26 ; 1 Corinthiens, 11, 24.]
23 Et ayant pris le calice et rendu grâces, il le leur donna, et ils en burent tous.
24 Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui sera répandu pour un grand nombre.
[14.24 Pour un grand nombre (pro multis). Comparer à Matthieu, 20, 28.]
25 En vérité, je vous le dis, désormais je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau dans le royaume de Dieu.
26 Et après avoir dit l’hymne, ils s’en allèrent à la montagne des Oliviers.
[14.26 L’hymne dit. Voir Matthieu, 26, 30. — Ils s’en allèrent au mont des Oliviers. Voir Matthieu, note 21.1.]
27 Et Jésus leur dit : Vous serez tous scandalisés cette nuit à mon sujet, car il est écrit : Je frapperai le pasteur, et les brebis seront dispersées.
[14.27 Voir Jean, 16, 32 ; Zacharie, 13, 7.]
28 Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée.
29 Or Pierre lui dit : Quand tous seraient scandalisés à votre sujet, je ne le serai pas.
30 Et Jésus lui dit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui, pendant cette nuit, avant que le coq ait chanté deux fois, tu me renieras trois fois.
31 Mais Pierre insistait encore davantage : Quand il me faudrait mourir avec vous, je ne vous renierai pas. Et tous disaient la même chose.

Arrestation de Jésus

32 Ils allèrent ensuite dans une propriété appelée Gethsémani. Et il dit à ses disciples : Asseyez-vous ici, pendant que je prierai.
[14.32 Voir Matthieu, 26, 36 ; Luc, 22, 40. — Gethsémani. Voir Matthieu, note 26.36.]
33 Et il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à être saisi de frayeur et d’angoisse.
34 Et il leur dit : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; demeurez ici, et veillez.
35 Et s’étant avancé un peu, il se prosterna contre terre, et il priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloignât de lui.
36 Et il dit : Abba, Père, tout vous est possible ; transportez ce calice loin de moi ; toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que vous voulez.
[14.36 Père est mis ici comme explicatif de abba, mot syriaque — Toutefois, non ma volonté, etc. Voir sur cette traduction, Matthieu, 26, 39.]
37 Il vint vers les disciples, et il les trouva endormis. Et il dit à Pierre : Simon, tu dors ? Tu n’as pas pu veiller une heure ?
38 Veillez et priez, afin que vous n’entriez pas en tentation. L’esprit est prompt, mais la chair est faible.
39 Et, s’en allant de nouveau, il pria, redisant les mêmes paroles.
40 Et étant venu, il les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis de sommeil, et ils ne savaient que lui répondre.
41 Il revint pour la troisième fois, et il leur dit : Dormez maintenant et reposez-vous. C’est assez, l’heure est venue ; voici que le Fils de l’homme va être livré aux mains des pécheurs.
[14.41 Dormez maintenant et reposez-vous, etc. Voir pour le sens de ce passage, Matthieu, 26, 45.]
42 Levez-vous, allons ; voici que celui qui me livrera est proche.
43 Et comme il parlait encore, Judas Iscariote, l’un des douze, vint, et avec lui une grande foule, armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, et les scribes, et les anciens.
[14.43 Voir Matthieu, 26, 47 ; Luc, 22, 47 ; Jean, 18, 3.]
44 Or celui qui le trahissait leur avait donné ce signal, en disant : Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le, et emmenez-le avec précaution.
45 Etant donc arrivé, il s’approcha aussitôt de Jésus, et dit : Maître, je vous salue. Et il le baisa.
46 Alors ils mirent les mains sur Jésus, et le saisirent.
47 Un de ceux qui étaient présents, tirant son épée, frappa le serviteur du grand prêtre, et lui coupa l’oreille.
48 Jésus, prenant la parole, leur dit : Vous êtes venus, comme contre un voleur, armés d’épées et de bâtons, pour me prendre.
49 Tous les jours j’étais au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez pas arrêté ; mais c’est pour que les Ecritures soient accomplies.
50 Alors ses disciples, l’abandonnant, s’enfuirent tous.
[14.50 Voir Matthieu, 26, 56.]
51 Cependant un jeune homme le suivait, couvert seulement d’un drap, et ils le saisirent.
[14.51 D’un linceul. Le terme correspondant en grec et en latin signifie aussi un vêtement de toile de lin dont on se sert pour la nuit. C’est une espèce de chemise qui couvre presque entièrement le corps. — Plusieurs commentateurs croient que le jeune homme dont saint Marc est le seul à parler, était Marc lui-même.]
52 Mais lui, rejetant le drap, s’enfuit nu de leurs mains.

Jésus devant le conseil juif

53 Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre, où s’assemblèrent tous les prêtres, les scribes et les anciens.
[14.53 Voir Matthieu, 26, 57 ; Luc, 22, 54 ; Jean, 18, 13.]
54 Pierre le suivit de loin, jusque dans la cour du grand prêtre, et il s’assit auprès du feu avec les serviteurs, et il se chauffait.
[14.54 La crainte le retient, l’amour l’attire (saint Jérôme). — Il était assis près du feu et se chauffait. « C’est encore l’usage en Orient où les nuits sont froides. On allume un feu de branchages ou d’herbes sèches et l’on s’accroupit autour pour causer longuement jusqu’à ce que le sommeil l’emporte. Alors on s’enveloppe dans son manteau et l’on dort. Â» (J.-H. MICHON.)]
55 Cependant les princes des prêtres et tout le conseil cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mourir ; et ils n’en trouvaient pas.
[14.55 Voir Matthieu, 26, 59. — Le conseil. Le sanhédrin. Voir Matthieu, note 26.59. Les Grands-Prêtres, selon la loi, il n’y en avait qu’un seul mais comme beaucoup avaient été déposés et remplacés par le gouverneur romain, il y en avait là quelques-uns qui avaient été grands-prêtres (saint Théophile).]
56 Car beaucoup rendaient de faux témoignages contre lui ; mais les témoignages ne s’accordaient pas.
57 Quelques-uns, se levant, portèrent un faux témoignage contre lui, en disant :
58 Nous l’avons entendu dire : Je détruirai ce temple, fait de main d’homme, et en trois jours j’en bâtirai un autre, qui ne sera pas fait de main d’homme.
[14.58 Voir Jean, 2, 19. — Je détruirai ce temple, naos, la maison de Dieu. Voir Matthieu, 21, 12.]
59 Mais leur témoignage ne concordait pas.
60 Alors le grand prêtre, se levant au milieu de l’assemblée, interrogea Jésus, en disant : Tu ne réponds rien à ce que ces hommes déposent contre toi ?
61 Mais Jésus se taisait, et il ne répondit rien. Le grand prêtre l’interrogea de nouveau, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ?
62 Jésus lui répondit : Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.
[14.62 Voir Matthieu, 24, 30 ; 26, 64.]
63 Alors le grand prêtre, déchirant ses vêtements, dit : Qu’avons-nous encore besoin de témoins ?
[14.63 Déchirant ses vêtements. Il déchire ses vêtements pour montrer que Jésus avait prononcé un blasphème intolérable. Signe, chez les Juifs, d’une grande douleur ou d’une vive indignation. Voir Matthieu, 26, 65.]
64 Vous avez entendu le blasphème ; que vous en semble ? Tous le condamnèrent comme méritant la mort.
65 Alors quelques-uns commencèrent à cracher sur lui, et à lui voiler le visage, et à le frapper à coups de poing, et à lui dire : Prophétise. Et les valets le meurtrissaient de soufflets.
[14.65 Voir, pour le mot déchirer, Matthieu, 21, 35.]
66 Tandis que Pierre était en bas dans la cour, une des servantes du grand prêtre survint ;
[14.66 Voir Matthieu, 26, 69 ; Luc, 22, 56-57 ; Jean, 18, 17.]
67 et ayant vu Pierre qui se chauffait, elle le regarda, et dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth.
68 Mais il le nia, en disant : Je ne sais pas et je ne comprends pas ce que tu dis. Et il sortit dehors, devant la cour, et le coq chanta.
[14.68 Devant la cour, c’est-à-dire le vestibule : l’entrée du Palais ; on le traversait pour entrer dans la cour.]
69 La servante, l’ayant vu de nouveau, se mit à dire à ceux qui étaient présents : Celui-ci est un d’entre eux.
[14.69 Voir Matthieu, 26, 71. — La servante. C’est ainsi que porte le grec ; d’où il paraît que c’est la même servante dont il est parlé au verset 66.]
70 Mais il le nia de nouveau. Et peu après, ceux qui étaient présents dirent encore à Pierre : Certainement tu es un d’entre eux, car tu es aussi Galiléen.
[14.70 Voir Luc, 22, 59 ; Jean, 18, 25. — Tu es galiléen. Voir Matthieu, 26, 73.]
71 Il se mit alors à faire des imprécations, et à dire avec serment : Je ne connais pas cet homme dont vous parlez.
72 Et aussitôt le coq chanta de nouveau. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et il se mit à pleurer. [14.72 Voir Matthieu, 26, 75 ; Jean, 13, 38.]

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