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Luc 22.4
Parole Vivante


Mort et résurrection de Jésus

Complot contre Jésus

1 On était à quelques jours de la fête « des pains sans levain », appelée la Pâque.
2 Les grands-prêtres et les interprètes de la loi n’avaient plus qu’une pensée : se défaire de Jésus. Ils cherchaient le moyen de le supprimer, mais ils avaient peur du peuple.

3 Ce fut alors que Satan trouva accès dans le cœur de Judas surnommé l’Iscariot, l’un des douze.
4 Judas alla trouver les grands-prêtres et les officiers de la garde du temple pour s’entendre avec eux sur la manière dont il pourrait livrer Jésus entre leurs mains.
5 Ils en furent tout heureux et convinrent de lui donner une certaine somme d’argent.
6 Il accepta et, à partir de ce moment-là, il cherchait une occasion favorable pour leur livrer Jésus sans que la foule s’en aperçoive.

Institution de la cène

7 Vint le jour de la fête des pains sans levain, où l’on devait sacrifier les agneaux pour la Pâque.
8 Jésus envoya Pierre et Jean en leur disant :
— Allez préparer tout ce qu’il faut pour notre repas pascal.

9 — Et où veux-tu que nous le préparions ? lui demandèrent-ils.

10 — Dès que vous entrerez dans la ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le dans la maison où il entrera.
11 Et voici ce que vous direz au propriétaire de la maison : « Le Maître te fait demander : “Où est la salle où je pourrai célébrer la Pâque avec mes disciples ?” »
12 Alors, il vous montrera, à l’étage supérieur, une grande pièce toute garnie de tapis et de coussins : c’est là que vous ferez les préparatifs.

13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus l’avait dit et préparèrent le repas pascal.
14 Quand ce fut l’heure, Jésus se mit à table avec les apôtres.
15 Il leur dit :
— J’ai vivement désiré célébrer ce repas pascal avec vous, avant de souffrir.
16 En effet, je vous le déclare : jamais plus je ne le mangerai, jusqu’au jour où tout ce que cette Pâque signifie sera réalisé dans le royaume de Dieu.

17 Puis il prit une coupe, prononça la prière de remerciement et dit :
— Prenez cette coupe et partagez-la entre vous,
18 car je vous le dis : désormais, je ne boirai plus du fruit de la vigne avant que le règne de Dieu ne soit venu.

19 Ensuite, il prit du pain, prononça la prière de remerciement, le partagea en morceaux et les leur donna en disant :
— Ceci est mon corps qui va être donné pour vous. Faites cela, plus tard, en souvenir de moi.

20 Après le repas, il fit de même pour la coupe, en disant :
— Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu signée de mon sang qui va être répandu pour vous…
21 D’ailleurs, voici, celui qui va me livrer est ici, à cette table… Il mange avec moi…
22 Certes, le Fils de l’homme continue son chemin suivant ce que Dieu a décidé pour lui, mais malheur à l’homme par qui il va être trahi !

23 Les disciples commencèrent à se demander l’un à l’autre qui d’entre eux serait capable de faire une chose pareille.
24 Il s’ensuivit une discussion assez vive pour savoir lequel d’entre eux devait être considéré comme le plus grand.

25 Jésus intervint :
— Les rois des nations agissent en seigneurs et maîtres, ils font sentir leur autorité à leurs peuples et avec cela, se font appeler leurs « bienfaiteurs ».
26 Il ne faut pas que vous suiviez leur exemple. Bien au contraire ! Que le plus âgé parmi vous prenne la place du plus jeune, que le plus grand se comporte comme le plus petit et que celui qui est le chef se considère comme le serviteur.
27 À votre avis, qui est le plus grand ? Celui qui est assis à table ou celui qui sert ? Celui qui est à table, n’est-ce pas ? Or, j’occupe, parmi vous, la fonction de serviteur…

28 Vous êtes toujours restés fidèlement avec moi au cours de mes épreuves.
29 C’est pourquoi, comme mon Père m’a donné le royaume, je vous le donne à mon tour.
30 Vous mangerez et vous boirez à ma table, dans mon royaume, et vous siégerez sur des trônes pour régner sur les douze tribus d’Israël.
31 — Écoute, Simon, méfie-toi : Satan a demandé le droit de vous passer tous au crible, comme on secoue le blé pour le séparer de la balle.
32 Mais moi, j’ai prié pour toi, pour que tu ne perdes pas la foi. Et toi, le jour où tu seras revenu sur le bon chemin, sois le soutien de tes frères, fortifie-les (dans la foi).

33 — Seigneur, lui répondit Simon, avec toi je suis prêt à aller, s’il le faut, en prison, ou même à mourir.

34 — Pierre, reprit Jésus, je te préviens : aujourd’hui même, avant que le coq ait fini de chanter, trois fois déjà tu auras déclaré que tu ne me connais pas.

35 Puis, s’adressant à l’ensemble des disciples, il continua :
— Quand je vous ai envoyés sans bourse ni sac de voyage ni sandales, avez-vous manqué de quoi que ce soit ?
— De rien, dirent-ils.

36 — Maintenant, c’est différent, poursuivit-il, si vous avez une bourse, prenez-la. De même, que celui qui a un sac le prenne. Et si quelqu’un n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une.
37 Car croyez-moi, il y a une parole de l’Écriture qui doit encore se réaliser à mon sujet, c’est celle-ci :
Il a été mis au nombre des criminels.
Oui, certes, tout ce qui a été écrit de moi est en train de s’accomplir : ma course touche à sa fin.

38 — Seigneur, lui dirent-ils, voilà justement deux épées.
— C’est suffisant, leur répondit-il.

Arrestation de Jésus

39 Alors, il sortit et se dirigea, comme d’habitude, vers le mont des Oliviers, suivi de ses disciples.
40 Quand il fut arrivé, il leur dit :
— Continuez à prier pour que vous ne cédiez pas à la tentation.

41 Puis il s’éloigna d’eux, à la distance d’un jet de pierre. Il se mit à genoux et pria ainsi :

42 — Ô mon Père, si tu le veux bien, éloigne de moi cette coupe (de souffrance). Toutefois, que ta volonté soit faite, et non la mienne.

43 Un ange venu du ciel lui apparut et lui donna de nouvelles forces.
44 L’angoisse le saisit, il commença à lutter avec la mort, sa prière se fit de plus en plus pressante, il jeta (dans ce combat) toutes les forces de son être, sa sueur coulait jusqu’à terre, pareille à des gouttes de sang.

45 Après avoir ainsi prié, il se leva et retourna vers ses disciples qu’il trouva endormis, accablés sous le poids de leur chagrin.

46 — Comment pouvez-vous dormir ? leur dit-il. Debout ! Et priez pour que vous ne cédiez pas à la tentation.
47 Il était encore en train de leur parler quand toute une troupe de gens surgit. À sa tête marchait le nommé Judas, l’un des douze. Il s’approcha de Jésus pour l’embrasser.
48 Jésus l’arrêta et lui dit :
— Judas, c’est par un baiser que tu trahis le Fils de l’homme !

49 En voyant ce qui allait se passer, les compagnons de Jésus lui demandèrent :
— Maître, nous y allons avec nos épées ?

50 Et immédiatement, l’un d’eux frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l’oreille droite.
51 Mais Jésus les retint en disant :
— Laissez, cela suffit.
Puis il toucha l’oreille du blessé et le guérit.
52 Il se tourna ensuite vers ceux qui s’étaient joints à la troupe envoyée pour le prendre, les grands-prêtres, les chefs des gardes du temple et les anciens du peuple :
— Vous me prenez pour un rebelle ou un brigand, pour que vous soyez sortis armés d’épées et de gourdins ?
53 Chaque jour, j’étais au milieu de vous dans la cour du temple, et personne n’a mis la main sur moi. Mais maintenant que règne l’obscurité, c’est votre heure. Vous avez pour vous la puissance des ténèbres.

Jésus devant le conseil juif

54 Alors, ils se saisirent de lui et le conduisirent dans le palais du grand-prêtre. Pierre le suivit de loin.
55 Au milieu de la cour, on avait allumé un feu, et les gens s’étaient assis autour. Pierre se mêla au groupe.
56 Une jeune servante, en le voyant là, près du feu, l’observa attentivement à la clarté de la flamme et fit remarquer :
— En voilà un qui était aussi avec lui.

57 Mais Pierre protesta :
— Ma fille, je ne connais même pas cet homme !

58 Peu après, quelqu’un d’autre, en apercevant Pierre, l’interpella :
— Toi aussi, tu fais partie de cette bande !
— Mais non ! déclara Pierre, je n’ai rien à voir avec eux !

59 Environ une heure plus tard, un autre encore soutint avec insistance :
— Pas de doute ! Cet homme-là était aussi avec lui. D’ailleurs c’est un Galiléen.

60 — Mais non, je ne sais pas ce que tu veux dire ! s’écria Pierre.
Au même instant, pendant qu’il était encore en train de parler, le coq se mit à chanter.
61 Le Seigneur se retourna, et son regard rencontra celui de Pierre. Alors, Pierre se rappela que le Seigneur l’avait prévenu : Avant que le coq ne chante aujourd’hui, tu m’auras déjà trois fois renié !
62 Il se glissa dehors et pleura amèrement.
63 Les hommes qui détenaient Jésus se moquaient de lui. Ils le frappaient
64 et, après lui avoir couvert le visage, ils criaient :
— Hé ! Fais le prophète ! Devine qui t’a frappé maintenant !

65 Et ils se mirent à l’accabler d’injures blasphématoires.

66 Dès le point du jour, se réunit l’assemblée des anciens du peuple, des grands-prêtres et des interprètes de la loi. Ils firent amener Jésus devant leur Conseil supérieur.
67 L’interrogatoire commença :
— Si tu es vraiment le Messie, déclare-le nous.
— Si je vous le disais, répliqua-t-il, vous ne le croiriez quand même pas,
68 et si je vous interrogeais, vous ne me répondriez pas.
69 Mais à partir de maintenant, le Fils de l’homme siégera à la droite du Dieu tout-puissant.

70 Alors, ils se mirent à crier tous ensemble :
— Tu es donc le Fils de Dieu ?
— Vous dites vous-mêmes que je le suis, leur répondit Jésus.

71 Là-dessus, ils s’écrièrent :
— Est-ce que nous avons encore besoin de témoignages ? Nous venons de l’entendre nous-mêmes de sa propre bouche.

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