/   /   /  Proverbe 17:18     

Proverbes 17.18
Vigouroux


1 Mieux vaut une bouchée de pain sec avec la joie, qu’une maison pleine de victimes avec la discorde.
2 Le serviteur sage dominera sur les fils insensés, et il partagera l’héritage entre les frères.
[17.2 Voir Ecclésiastique, 10, 28.]
3 Comme l’argent est éprouvé par le feu et l’or dans le creuset, ainsi le Seigneur éprouve les cœurs.
4 Le méchant obéit à la langue injuste, et le trompeur écoute les (obtempère à des) lèvres mensongères.
5 Celui qui méprise le pauvre fait injure à (outrage) celui qui l’a créé, et celui qui se réjouit de la ruine d’autrui ne demeurera pas impuni.
[17.5 Voir Proverbes, 14, 31.]
6 La couronne des vieillards ce sont les enfants (fils) des enfants (fils), et la gloire des enfants (fils) ce sont leurs pères.
[17.6 Les fils des fils ; ses petits-neveux ; une belle et nombreuse postérité.]
7 Les paroles graves ne conviennent pas à l’insensé, ni au prince la langue (une lèvre) menteuse.
8 L’attente de celui qui espère est une perle très agréable ; de quelque côté qu’il se tourne, il agira avec intelligence (et prudence).
[17.8 Une pierre précieuse est un cadeau très agréable pour celui qui la reçoit ; aussi partout où ce cadeau se dirige, il fait réussir les desseins du donateur.]
9 Celui qui cache les fautes cherche l’amitié ; celui qui les rappelle sans cesse (une seconde fois) sépare ceux qui étaient unis.
[17.9 Celui qui cache, etc. ; qui garde le silence sur une faute commise contre lui, recherche et gagne par là même l’amitié de celui qui l’a commise ; tandis que s’il la rappelle deux fois seulement (altero sermone repetit), il met la division entre l’offenseur et lui. On peut aussi étendre cette maxime à tous ceux qui par leurs rapports inconsidérés sèment la division parmi leurs semblables.]
10 Une réprimande est plus utile à un homme prudent que cent coups à l’insensé.
11 Le méchant cherche toujours des querelles ; mais un ange cruel sera envoyé contre lui.
12 Il vaut mieux rencontrer une ourse à qui on a ravi ses petits, qu’un insensé qui se confie en sa folie.
[17.12 L’ours était autrefois commun en Syrie, jusqu’à l’époque des croisades.]
13 Celui qui rend le mal pour le bien ne verra jamais le malheur sortir de sa maison.
[17.13 Voir Romains, 12, 17 ; 1 Thessaloniciens, 5, 15 ; 1 Pierre, 3, 9.]
14 Celui qui laisse écouler (lâche, note) l’eau occasionne des querelles, et il abandonne le jugement avant même d’avoir souffert quelque injure.
[17.14 Celui qui lâche, etc. Dans la Palestine les eaux, n’étant pas fort communes, donnaient par là même des occasions de dispute. Lâcher, par exemple, celles de son voisin ou de tout autre, était un cas de procès, dont l’issue ne pouvait qu’être défavorable à l’auteur du délit. Il était donc tout naturel que celui-ci se désistât, avant la sentence du juge, pour éviter un affront. Au lieu de il abandonne (deserit), l’hébreu porte l’impératif laisse. Comparer à Matthieu, 5, vv. 25, 40.]
15 Celui qui justifie l’injuste, et celui qui condamne le juste, sont tous deux abominables devant Dieu.
[17.15 Voir Isaïe, 5, 23.]
16 Que sert à l’insensé d’avoir des richesses, puisqu’il ne peut pas acheter la sagesse ? Celui qui élève bien haut sa maison (en) cherche la ruine, et celui qui néglige d’apprendre tombera dans les maux.
[17.16 Celui qui élève sa maison… maux. Ce passage n’est pas dans l’hébreu, mais il se trouve dans les Septante, ainsi que dans la Vulgate. On lit au verset 19 quelque chose de semblable dans l’hébreu et dans la Vulgate, mais non dans le grec.]
17 Celui qui est ami aime en tout temps, et c’est dans l’affliction (l’angoisse) qu’il se montre frère (qu’un frère se fait connaître).
18 L’insensé battra des mains après qu’il aura répondu pour son ami.
[17.18 Battra des mains, etc. Voir Proverbes, 6, 1.]

19 Celui qui médite des dissensions aime les querelles (rixes), et celui qui élève sa porte cherche la ruine.
20 Celui dont le cœur est corrompu (pervers) ne trouvera pas le bien, et celui qui a la langue double (tourne la langue, note) tombera dans le mal.
[17.20 Qui tourne la langue ; c’est-à-dire selon l’hébreu, qui a la langue tournée ; c’est-à-dire artificieuse, fourbe.]
21 L’insensé est né pour sa honte (son ignominie), et le père d’un fou n’en aura pas de joie (dans un fils stupide).
22 La joie de l’esprit (Un cœur joyeux) rend la santé florissante ; la tristesse du cœur (une âme triste) dessèche les os.
[17.22 Voir Proverbes, 15, 13 ; 16, 24.]
23 Le méchant reçoit des présents en secret, pour pervertir (afin qu’il pervertisse) les voies de la justice.
[17.23 En secret ; littéralement du sein. Les Hébreux portaient dans le sein ce qu’ils avaient de plus précieux.]
24 La sagesse brille sur le visage de l’homme prudent ; les yeux des sots sont aux extrémités de la terre.
[17.24 Voir Ecclésiaste, 2, 14 ; 8, 1. ― Sont à l’extrémité du monde ; c’est-à-dire très éloignés d’eux ; et, par conséquent, ne pouvant pas les éclairer suffisamment.]
25 Le fils insensé est l’indignation (la colère) de son père, et la douleur de la mère qui l’a enfanté.
26 Il n’est pas bon de faire tort au juste, ni de frapper le prince qui juge selon la justice.
27 Celui qui est modéré dans ses discours est docte et prudent, et l’homme instruit (savant) a (est d’un) l’esprit précieux.
[17.27 Voir Jacques, 1, 19.]
28 L’insensé lui-même, lorsqu’il se tait, passe pour sage, et pour intelligent s’il tient ses lèvres closes.

Télécharger l'application Bible.audio

Soutenez bible.audio

Afficher un passage

Veuillez saisir un passage.

Chercher dans la Bible







Partager


Cette Bible est dans le domaine public.

JE FAIS UN DON POUR CHRÉTIENS TV