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Apocalypse 18.4
Parole Vivante


1 Après cela, je vis un autre ange descendre du ciel ; il détenait une grande autorité, et toute la terre fut illuminée du rayonnement de sa gloire.
2 Il cria d’une voix forte :
— Elle est tombée ! La grande Babylone est tombée. Elle n’est plus qu’un repaire de démons ! Toutes sortes d’esprits impurs viennent s’y réfugier, et toutes les espèces d’oiseaux impurs et détestables y nichent.
3 Car toutes les nations ont bu du vin de son dévergondage effréné, tous les hommes se sont grisés de sa sensualité passionnée ; les souverains du monde se sont livrés à la débauche avec elle, et les marchands de la terre ont fait fortune en satisfaisant son amour excessif du luxe.

4 Puis j’entendis encore une autre voix céleste disant :
— Sortez du milieu d’elle, vous les membres de mon peuple, quittez-la et séparez-vous, de peur que, solidaires de ses forfaits, vous ne soyez englobés dans le châtiment de ses péchés et frappés avec elle des fléaux qui vont l’atteindre.

5 Car ses péchés se sont amoncelés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de tous ses forfaits.
6 Traitez-la comme elle vous a traités ; rendez-lui la monnaie de sa pièce, payez-la au double de ses méfaits. Et, dans le calice où elle donnait à boire aux autres, versez-lui une mixture deux fois plus forte.
7 Autant elle a vécu dans la volupté et nagé dans l’opulence, autant elle connaîtra de tourments et de malheurs. Dans la mesure même où elle a fait parade de luxe et de splendeurs, il lui sera infligé deuil et misère. « Je trône ici en reine, se disait-elle, je ne suis pas veuve, non jamais je ne connaîtrai le deuil ! »

8 Voilà pourquoi, en un seul jour, elle verra coup sur coup tous les fléaux fondre sur elle : la maladie, la mort et la famine. Elle-même sera incendiée et réduite en cendres, car le Dieu qui a prononcé la sentence sur elle est un puissant Seigneur.
9 Alors, les rois de la terre qui ont partagé sa vie lascive et fastueuse pleureront et se lamenteront sur elle, en voyant monter la fumée de son brasier.
10 Paralysés de terreur, ils se tiendront à distance, de peur d’être englobés dans son châtiment :
— Hélas, hélas ! gémiront-ils, immense cité, ô Babylone, ville puissante ! Une heure a suffi pour l’exécution de ton jugement !

11 Les marchands de la terre, à leur tour, se désolent et pleurent sur elle, car désormais il n’y a plus personne pour écouler leurs stocks de marchandises :
12 leurs cargaisons d’or, d’argent, de pierreries et de perles, leurs étoffes de fin lin, de pourpre, de soie et d’écarlate, leurs bois aromatiques et leurs bibelots d’ivoire, tous les objets en bois précieux, en bronze, en fer et en marbre,
13 la cannelle et les autres épices, les produits de beauté et les parfums, la myrrhe et l’encens, le vin et l’huile, la farine et le froment, les ovins et les bovins, les chevaux et les chariots, les corps et les âmes d’hommes.

14 — Hélas, il s’est envolé bien loin de toi, le bon temps où tu pouvais satisfaire tes instincts et tes passions ! Les produits que convoitait ton âme sont maintenant hors de ta portée. Luxe et clinquant, élégance et splendeur, toutes ces choses exquises et brillantes te sont ravies ! C’est fini pour toujours, car plus jamais tu ne les retrouveras !

15 Ainsi se lamenteront les marchands qui s’étaient enrichis en vendant à la ville toutes ces denrées. Les voilà atterrés, se tenant prudemment à distance, par crainte de ses tourments, pleurant et gémissant :

16 — Quel malheur ! Quelle calamité ! Cette ville fameuse entre toutes qui se drapait de fin lin, de pourpre et d’écarlate, chamarrée d’or et scintillante de perles et de pierreries.
17 En une heure, tant de richesses ont été détruites ! Tout est dévasté et rasé !
Les capitaines, les pilotes et les marins, tous ceux qui vivent du trafic sur mer,
18 se tenaient aussi au loin et se répandaient en cris à la vue de la fumée de son incendie :
— Quelle ville pouvait rivaliser avec cette grande cité ?

19 Ils se jetaient de la poussière sur la tête, pleuraient et se lamentaient :
— Malheur, malheur ! Cette grande ville, dont la prospérité avait enrichi tous les armateurs des mers, a été changée en ruine ! En une heure, tout a été détruit !

20 — Mais vous, ô cieux, vous les chrétiens, les apôtres et les prophètes, réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse à cause de sa chute ! Parce qu’en la condamnant, Dieu a tranché en votre faveur et vous a fait pleinement justice.

21 Alors, un ange vigoureux prit une pierre de la taille d’une grosse meule et la jeta dans la mer en disant :
— Ainsi, d’un seul coup, sera précipitée Babylone, la majestueuse capitale, et sa trace sera perdue à jamais !

22 — Ah ! Babylone ! On n’entendra plus chez toi la musique des harpistes et des chanteurs ! Ni flûte ni trompette ne résonnera plus dans tes murs ! Jamais plus l’on n’y verra ni artiste ni ouvrier d’aucun métier ! Le bruit de la meule se taira pour toujours.
23 La lumière de la lampe s’éteindra à jamais. Le fiancé et la fiancée ne feront plus entendre leurs chants de joie. Tout cela arrivera parce que tes marchands étaient devenus les maîtres du monde, parce que les magnats de la terre commerçaient avec toi. Par tes sortilèges, tu as égaré toutes les nations ; par tes philtres magiques, elles ont toutes perdu la raison.
24 Aussi est-ce là qu’on a vu couler le sang des prophètes et de ceux qui appartiennent à Dieu, là que furent immolés tous ceux qui sont morts en martyrs sur la terre.

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