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Marc 2.10
Parole Vivante


Guérison d’un paralysé

1 Quelques jours plus tard, Jésus retourna à Capernaüm. On apprit rapidement qu’il se trouvait dans telle maison.
2 Les gens accoururent en si grand nombre qu’il n’y eut bientôt plus de place, même devant la porte.
Pendant qu’il leur annonce le message,
3 voilà un groupe qui arrive, amenant un paralysé porté par quatre hommes.
4 Mais impossible de s’approcher de Jésus à cause de la foule. Alors, les porteurs montent sur la terrasse qui forme le toit de la maison, enlèvent quelques poutres, juste au-dessus de l’endroit où se tient Jésus et, par cette ouverture, font descendre le brancard avec le paralysé.

5 Lorsque Jésus voit leur confiance en lui, il dit au paralysé :
— Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.

6 Or, il y a dans l’assistance quelques interprètes de la loi qui se disent en eux-mêmes :

7 — Comment cet homme ose-t-il parler ainsi ? C’est du blasphème ! Qui d’autre que Dieu peut pardonner les péchés ?

8 Instantanément, Jésus pénètre, par son esprit, les réflexions qu’ils se font à eux-mêmes :
— Pourquoi raisonnez-vous ainsi en vous-mêmes ? leur dit-il.
9 Qu’est-ce qui est plus facile de dire au paralysé : « Tes péchés te sont pardonnés » ou : « Lève-toi, prends ton lit et marche » ?
10 Eh bien, vous saurez que le Fils de l’homme a les pleins pouvoirs sur la terre pour accorder le pardon des péchés.
11 C’est pourquoi, poursuit-il en s’adressant au paralysé, je te l’ordonne : lève-toi, emporte ton brancard et rentre chez toi.

12 Sur le champ, l’homme saute sur ses pieds, il saisit son brancard et sort de la maison devant tout le monde.
Tous sont stupéfaits et comme hors d’eux-mêmes. Ils rendent gloire à Dieu disant :
— Jamais nous n’avons rien vu de pareil !

Réactions face à Jésus

13 Une autre fois, Jésus s’en était allé du côté du lac (de Génézareth). Les foules accouraient, et il leur parlait pour les instruire.

14 En passant un peu plus loin, il aperçut Lévi, le fils d’Alphée, installé à son poste de péage :
— Viens, lui dit-il, suis-moi.
Lévi se leva, quitta son comptoir et se joignit à lui.

15 Puis Jésus fut invité à manger dans la maison de Lévi. Il était à table avec un grand nombre de collègues de Lévi, de ces péagers de mauvaise réputation, ainsi que d’autres gens à la réputation douteuse, car ces gens-là étaient nombreux à l’accompagner.

16 Se trouvaient là quelques interprètes de la loi, du parti des pharisiens. En le voyant manger en pareille compagnie, avec des pécheurs et des employés du péage, ils s’adressèrent à ses disciples :
— Comment votre maître peut-il manger avec ces péagers et pécheurs ?

17 Jésus entendit leurs propos et leur dit :
— Ceux qui sont en bonne santé peuvent se passer de médecin, mais ce sont les malades qui en ont besoin. Je suis venu appeler à la conversion ceux qui vivent dans le péché, et non pas les gens pieux et respectables.
18 Les disciples de Jean et les pharisiens observaient strictement les jours de jeûne. Certains d’entre eux vinrent demander à Jésus :
— Comment se fait-il que tes disciples ne jeûnent jamais alors que ceux de Jean et les pharisiens respectent les jeûnes (réglementaires) ?

19 Jésus leur répondit :
— Avez-vous déjà vu les invités d’une noce qui renoncent au repas en présence du marié ? De même, vous ne pouvez attendre des invités à la grande fête des noces qu’ils jeûnent pendant que l’Époux est avec eux.
20 Mais le temps viendra bien où il leur sera arraché : ce sera pour eux le moment de jeûner !
21 Personne, continua-t-il, ne va raccommoder un vieux manteau en y recousant un morceau de tissu neuf et non foulé. Sinon, la pièce rapportée, en se rétrécissant, tirerait sur la vieille étoffe et en arracherait une partie. Finalement, la déchirure serait pire qu’avant.
22 De même, personne ne verse du moût qui fermente encore dans de vieilles outres, sinon le vin nouveau les fait éclater : l’un comme l’autre seraient perdus. Non : pour du vin nouveau, il faut des outres neuves.

Jésus et le sabbat

23 Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé, et ses disciples, tout en marchant, se mirent à égrener des épis.

24 Les pharisiens le firent remarquer à Jésus :
— Regarde ce qu’ils font ! De quel droit se permettent-ils de faire ce qui est défendu le jour du sabbat ?

25 Il leur répondit :
— N’avez-vous jamais lu ce qu’a fait David lorsqu’il fut pressé par la faim, lui et ses compagnons d’armes ?
26 C’était à l’époque où Abiathar était grand-prêtre. David entra dans la maison de Dieu, mangea des pains consacrés à Dieu que seuls les prêtres avaient le droit de manger. Et il en donna aussi à ceux qui étaient avec lui.

27 Et Jésus d’ajouter :
— Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat.
28 C’est pourquoi le Fils de l’homme est aussi maître du sabbat.

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