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1 Que les femmes soient pareillement soumises à leurs maris, afin que, si quelques-uns ne croient pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, [3.1 Voir Ephésiens, 5, 22 ; Colossiens, 3, 18. — Ne croient pas à la parole ; c’est-à-dire ne se rendent pas à la prédication de l’Evangile.] 2 lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. 3 Que leur parure ne soit pas celle du dehors, la frisure des cheveux, les ornements d’or, ou les habits (riches vêtements) qu’on revêt ; [3.3 Voir 1 Timothée, 2, 9.] 4 mais celle qui convient à l’homme caché du cœur, par la pureté incorruptible d’un esprit doux et modeste, qui est d’un grand prix devant Dieu. [3.4 Dans l’impossibilité où nous nous trouvions de rendre en notre langue la terre du texte sacré, nous avons dû chercher à reproduire fidèlement la pensée de l’apôtre. Ainsi l’expression au-dedans répond au mot cœur du grec et de la Vulgate. — L’homme caché ; c’est-à-dire l’homme intérieur. Voir Romains, 7, 22.] 5 Car c’est ainsi qu’autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu se paraient, soumises à leurs maris : 6 telle Sara, qui obéissait à Abraham, l’appelant son seigneur ; Sara dont vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien et sans vous laisser troubler par aucune crainte. [3.6 Voir Genèse, 18, 12.] 7 Vous de même, maris, montrez de la sagesse dans vos relations avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible, les traitant avec honneur puisqu’elles sont, aussi bien que vous, héritières de la grâce de la vie, afin que vos prières ne soient pas empêchées. [3.7 Voir 1 Corinthiens, 7, 3. — Sagement ; littéralement, selon la science. Les écrivains sacrés emploient souvent le mot science pour sagesse, prudence.] 8 Enfin, soyez d’un même sentiment, vous aimant comme des frères, compatissants, miséricordieux, doux et humbles. 9 Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; mais au contraire, bénissez, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir en héritage la bénédiction. [3.9 Voir Proverbes, 17, 13 ; Romains, 12, 17 ; 1 Thessaloniciens, 5, 15.] 10 Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal, et que ses lèvres ne profèrent pas le mensonge ; [3.10 Voir Psaumes, 33, 13.] 11 qu’il se détourne du mal et qu’il fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et qu’il la poursuive ; [3.11 Voir Isaïe, 1, 16.] 12 car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles écoutent leurs prières ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. [3.12 La face du Seigneur veut dire ici, comme en plusieurs autres endroits, sa colère, son courroux.] 13 Et qui pourra vous nuire, si vous êtes zélés pour faire le bien ? 14 Et si même vous deviez souffrir pour la justice, vous êtes bienheureux. Ne les craignez pas, et ne soyez pas troublés. [3.14 Voir Matthieu, 5, 10. — N’ayez aucune crainte d’eux ; littéralement : Ne craignez pas leur crainte ; hébraïsme d’une grande énergie. Le mot eux se rapporte aux méchants mentionnés au verset 12.] 15 Sanctifiez (Glorifiez) dans vos cœurs le Seigneur Jésus-Christ, étant toujours prêts à répondre pour votre défense à quiconque vous demandera compte de votre espérance ; [3.15 Mais glorifiez dans vos cœurs, etc. Cette traduction de Bossuet rend parfaitement l’expression qui, dans la Vulgate comme dans le grec, répond à l’hébreu déclarer, proclamer saint.] 16 mais avec douceur et respect, ayant une bonne conscience, afin que ceux qui décrient la bonne conduite que vous menez dans le Christ soient confus de ce qu’ils vous calomnient. [3.16 Voir 1 Pierre, 2, 12.] 17 Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant bien qu’en faisant mal.
Christ, un exemple dans la souffrance
18 En effet, le Christ aussi est mort une fois pour nos péchés, lui (le) juste pour des injustes, afin de nous offrir à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais rendu à la vie quant à l’esprit ; [3.18 Voir Romains, 5, 6 ; Hébreux, 9, 28.] 19 par lequel aussi il est allé prêcher aux esprits qui étaient en prison, [3.19 En prison ; c’est-à-dire dans les limbes.] 20 qui autrefois avaient été incrédules, lorsqu’au temps de Noé ils s’attendaient à la patience de Dieu, pendant qu’était préparée l’arche, dans laquelle peu de personnes, savoir huit seulement, furent sauvées à travers l’eau. [3.20 Voir Genèse, 7, 7 ; Matthieu, 24, 37 ; Luc, 17, 26. — Par l’eau. Les eaux du déluge sauvèrent en effet la famille de Noé en soulevant l’arche, et en l’empêchant ainsi d’être submergée.] 21 Figure (à laquelle ?) correspond le baptême, qui vous sauve maintenant, non pas en enlevant les souillures de la chair, mais par l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, grâce à la résurrection de Jésus-Christ, [3.21 Le baptême est semblable au déluge sous le rapport de l’eau employée pour figurer la grâce qui purifie l’âme, et qui, en la purifiant, lui procure le salut. — L’engagement ; littéralement, l’interrogation, mot qui se prend aussi quelque fois pour la promesse que l’on fait, l’engagement que l’on prend à la suite d’une question. Ainsi saint Pierre fait allusion, soit aux questions que l’on adresse à ceux qui se présentent pour recevoir le baptême, s’ils sont bien résolus à renoncer au démon et à embrasser la foi chrétienne, soit aux promesses solennelles que ceux-ci font en réponse à ces questions.] 22 qui est à la droite de Dieu, ayant détruit la mort, afin que nous devinssions héritiers de la vie éternelle ; il est allé au ciel, où les anges, les dominations et les puissances lui sont assujettis.