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Romains 14.13
Parole Vivante


1 (Encore un conseil important :) accueillez aussi celui dont la foi est encore timorée et dont les convictions sont mal affermies. Ne le critiquez pas s’il a des scrupules ou des opinions différentes des vôtres. Évitez de faire de vos divergences d’idées un sujet de discussion.
2 L’un, par exemple, est persuadé qu’il peut manger de tout. Sa foi est assez solide pour ne pas s’embarrasser de scrupules alimentaires. Celui dont la foi est plus craintive se restreint à un régime végétarien.
3 Que celui qui pense pouvoir manger de tout ne méprise pas celui qui s’abstient de viande. Inversement, que celui qui s’impose des restrictions ne se permette pas de critiquer celui qui se sent libre de manger de tout ; qu’il s’abstienne de le juger et qu’il n’essaie pas de le prendre en défaut, car Dieu l’a accueilli dans sa communion.

4 L’autre est au service de Dieu… et non au tien ! De quel droit le juges-tu ? Qui es-tu donc pour te poser en censeur de ton prochain ? Qu’il marche droit ou qu’il tombe, c’est l’affaire de son maître. C’est à Dieu qu’il doit des comptes, pas à toi. Cependant, sois tranquille, il marchera droit, car son maître lui en donnera la force. Il est capable de faire de lui un serviteur donnant entière satisfaction.

5 Pour celui-ci, certains jours sont plus sacrés que d’autres ; pour celui-là, ils se valent tous : que chacun se forme là-dessus une opinion personnelle et s’y tienne. Il s’agit de bien savoir ce qu’on fait et pourquoi on le fait.
6 Celui qui met tel jour à part veut par là honorer et servir le Seigneur. Celui qui mange de tout sans scrupules de conscience le fait aussi à cause du Seigneur. La preuve, c’est qu’il remercie Dieu pour sa nourriture. Quant à celui qui s’abstient de certains aliments, il le fait encore par amour du Seigneur, car lui aussi est reconnaissant à Dieu.

7 Aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même. Notre vie ne nous appartient plus.

8 Notre vie durant,
pour notre Seigneur,
nous voulons vivre.
Au dernier moment,
pour notre Seigneur,
nous voulons mourir.
Dans la vie ou dans la mort,
entre les mains du Seigneur
nous demeurerons.

9 En effet, le Christ est mort et revenu à la vie afin d’établir sa domination sur tous, morts et vivants.

10 Comment donc peux-tu te mettre à juger ton frère ? De quel droit le critiques-tu ? Et toi, pourquoi jettes-tu, du haut de ta suffisance, un regard méprisant sur ton frère ? Ne devons-nous pas comparaître, les uns comme les autres, devant le tribunal de Dieu ?
11 Il est écrit :
Aussi vrai que je vis, dit le Seigneur,
tout genou fléchira devant moi,
et toute langue reconnaîtra
la justice de ma sentence.

12 Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même.
13 Cessons donc de nous critiquer les uns les autres et de nous juger mutuellement. Appliquons plutôt notre intelligence à éviter toute occasion de chute à notre frère. Prenons garde, afin de ne pas être pour lui un piège qui le plonge dans le désarroi, un obstacle sur lequel il risque de buter.
14 Personnellement, je suis certain, parce que le Seigneur Jésus me l’a enseigné, que rien n’est impur en soi. Néanmoins, si quelqu’un tient une chose pour impure, elle l’est pour lui.
15 Si donc, en mangeant ce que ton frère estime impur, tu blesses ses sentiments, ce n’est plus l’amour qui t’inspire. Si tu le troubles par ta liberté, tu ne l’aimes pas comme le commandement te le prescrit. Pour un vulgaire aliment, ne va pas causer le déclin spirituel ou même la perte de ton frère, car le Christ est mort aussi pour lui.

16 Que ce qui est bon pour vous ne puisse pas être considéré comme mauvais par les autres ; ne leur donnez pas l’occasion de critiquer vos privilèges. Que votre avantage ne soit pas discrédité ou calomnié.
17 Car ce n’est pas en réglementant le manger et le boire que vous allez promouvoir le règne de Dieu sur vous. Ce règne consiste à nous rendre justes et à nous donner la paix et la joie par l’Esprit saint.
18 Celui qui agit ainsi est un vrai serviteur du Christ, agréable à Dieu et estimé des hommes.

19 Pensons donc toujours à favoriser la paix et la bonne entente. Appliquons nos efforts à nous faire progresser les uns les autres : ainsi, nous contribuerons à l’avancement de l’édifice de Dieu.
20 En aucun cas, ne compromets l’œuvre de Dieu en ton frère pour une question alimentaire. Tu as raison : « En soi, tout est pur ». Cependant, si quelqu’un mange avec mauvaise conscience un aliment qu’il estime interdit, il se fait du tort, et celui qui l’y entraîne commet une mauvaise action.
21 Tu agis bien si tu renonces à la viande, au vin ou à autre chose pour ne pas induire ton frère en tentation, pour le préserver au contraire de toute chute.

22 Tu as une ferme conviction personnelle ? C’est bien. Garde-la pour toi devant Dieu, mais ne la brandis pas devant les autres, sois content de pouvoir prendre tes décisions sans être troublé par des scrupules, et sans avoir besoin de tranquilliser ta conscience. Oui, heureux celui qui ne se juge pas condamnable dans le parti qu’il adopte !
23 Mais celui qui mange malgré ses doutes prononce sa propre condamnation, car son acte ne procède pas de sa foi. Or, si nous agissons sans avoir la conviction d’être approuvés de Dieu, nous péchons.

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