Proverbes 9.10
Lausanne

La sagesse et la folie

¹ La Sagesse a bâti sa maison, elle a taillé ses sept colonnes ;
² elle a tué ses viandes, elle a parfumé
{Héb. elle a mêlé.} son vin, elle a même dressé sa table ;
³ elle a envoyé ses servantes ; elle appelle du faîte des hauteurs de la ville :
⁴ Quiconque est sot, qu’il se retire ici ; à celui qui est dépourvu de sens, elle dit :
⁵ Venez, mangez de mon pain, et buvez du vin que j’ai parfumé.
⁶ Quittez la sottise, et vous vivrez, et dirigez-vous dans la voie du discernement !
⁷ Qui corrige un moqueur y gagne un affront, et qui reprend un méchant [y gagne] une tache.
⁸ Ne reprends pas un moqueur, de peur qu’il ne te haïsse ; reprends un sage, et il t’aimera.
⁹ Donne au sage, et il en deviendra plus sage encore ; instruis le juste, et qu’il ajoute à la doctrine.
¹⁰ Le début de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints, c’est le discernement ;
¹¹ car par moi seront multipliés tes jours, et des années s’ajouteront à ta vie.
¹² Si tu es sage, c’est pour toi que tu es sage ; si tu te moques, toi seul en porteras [la peine].
¹³ La Folie est une femme bruyante
{Héb. La femme Folie est bruyante.} Elle n’est que sottise et ne connaît rien.
¹⁴ Elle s’assied à l’entrée de sa maison, sur un trône, dans les hauteurs de la ville,
¹⁵ pour appeler ceux qui passent par le chemin, ceux qui vont droit leur route :
¹⁶ Quiconque est sot, qu’il se retire ici ; et à celui qui est dépourvu de sens, elle dit :
¹⁷ Les eaux dérobées sont douces et le pain du mystère est agréable !
¹⁸ Et il ne sait pas que là sont les trépassés, que ses conviés sont dans les vallées du séjour des morts.