/   /   /  Lévitique 5:18     

Lévitique 5.18
Bible en français courant


1 « Supposons qu’un homme entende un appel solennel adressé à ceux qui ont été témoins d’une affaire; s’il refuse d’aller dire ce qu’il a vu ou appris, c’est un péché dont il porte la responsabilité.
2 « Autre exemple: Un homme entre en contact avec quoi que ce soit d’impur, cadavre d’une bête impure, qu’elle soit sauvage ou domestique, ou cadavre d’une bestiole impure; même s’il ne s’en est pas rendu compte, il est devenu impur et il en porte la responsabilité.
3 « Autre exemple: Un homme entre en contact avec un être humain atteint d’une impureté qui se transmet, quelle qu’elle soit; il ne s’en est peut-être pas rendu compte sur le moment, mais dès qu’il l’apprend, il en porte la responsabilité.
4 « Autre exemple: Un homme se laisse aller à prononcer un serment inconsidéré dans n’importe quel domaine, que ce soit à l’avantage ou au détriment de quelqu’un; lorsqu’il s’en rend compte, il en porte la responsabilité.
5 « L’homme qui est responsable d’une faute du genre de celles qui viennent d’être décrites doit confesser en quoi il a péché.
6 Ensuite, pour obtenir le pardon de la faute commise, il doit amener une brebis ou une chèvre qu’on offre en sacrifice au Seigneur à titre de réparation. Alors le prêtre effectue sur lui le geste rituel du pardon de son péché. »
7 « Si un homme n’a pas les moyens de fournir une brebis ou une chèvre à titre de réparation pour le péché commis, il peut apporter au Seigneur deux tourterelles ou deux pigeons; l’un des oiseaux est destiné à un sacrifice pour obtenir le pardon, l’autre à un sacrifice complet.
8 L’homme les remet au prêtre, qui présente au Seigneur d’abord l’oiseau offert pour le pardon: il lui rompt la nuque, mais sans détacher la tête;
9 il fait couler une partie du sang le long du côté de l’autel, et répand le reste à la base de l’autel. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon d’un péché.
10 Ensuite le prêtre offre le second oiseau en sacrifice complet, selon la règle. Alors il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu.
11 « Si un homme n’a pas à sa disposition les deux tourterelles ou pigeons exigés, il peut apporter trois kilos de farine comme offrande pour obtenir le pardon de son péché; mais il ne doit pas verser d’huile ni déposer d’encens dessus, puisque c’est une offrande pour le pardon.
12 Il apporte la farine au prêtre, qui en prélève une poignée, appelée “mémorial”, et la brûle sur l’autel avec les autres sacrifices consumés pour le Seigneur. C’est une offrande pour obtenir le pardon.
13 Alors le prêtre effectue sur le coupable le geste rituel du pardon pour le péché commis, et l’homme obtient le pardon de Dieu.
« Le prêtre accomplit cette cérémonie comme dans le cas d’une offrande végétale. »

Le sacrifice de culpabilité

14 Le Seigneur dit à Moïse:
15 « Si un homme, par mégarde, commet une faute grave à l’égard des offrandes consacrées au Seigneur, il doit procéder comme ceci: il amène pour le Seigneur, à titre de réparation, un bélier sans défaut, dont la valeur correspond au tarif en vigueur au sanctuaire; cet animal est destiné à un sacrifice de réparation.
16 L’homme doit en outre compenser le préjudice subi par le sanctuaire et ajouter à cette compensation un cinquième de sa valeur, et il remet le tout au prêtre. Après avoir offert l’animal en sacrifice, le prêtre effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu.
17 « Si l’homme pèche en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il est coupable, même s’il l’a fait sans s’en rendre compte, et il en porte la responsabilité.
18 Il doit amener au prêtre un bélier sans défaut, de la valeur réglementaire, pour un sacrifice de réparation; le prêtre effectue sur le coupable le geste rituel du pardon pour le péché qu’il a commis par inadvertance, et l’homme obtient le pardon de Dieu.
19 C’est un sacrifice de réparation, car l’homme était effectivement coupable envers le Seigneur. »
20 Le Seigneur dit à Moïse:
21 « Supposons qu’un homme commette une faute grave envers le Seigneur en faisant du tort à un compatriote: par exemple il ment au sujet d’un objet qu’il a reçu en dépôt, qu’il a emprunté, volé ou extorqué;
22 ou bien il a trouvé un objet perdu et il le nie; ou encore il prononce un serment mensonger pour camoufler n’importe quel méfait du même genre.
23 Cet homme a donc commis une faute et il est coupable; il doit restituer l’objet qu’il a volé, extorqué, trouvé, ou qu’on lui a confié,
24 ou l’objet au sujet duquel il a prononcé un faux serment. Non seulement il le restitue intégralement, mais il y ajoute encore un cinquième de sa valeur; il le remet au propriétaire légitime dès qu’il se reconnaît coupable.
25 Il doit ensuite amener au prêtre un bélier sans défaut, de la valeur réglementaire, pour un sacrifice de réparation offert au Seigneur.
26 Alors, devant le Seigneur, le prêtre effectue sur l’homme le geste rituel du pardon pour le péché dont il s’est rendu coupable, et l’homme obtient le pardon de Dieu. »

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