/   /   /  Esaïe 16:13     

Esaïe 16.13
Parole de vie


1 Les chefs de Moab disent :
« Depuis le Rocher-au-désert,
envoyez des béliers au maître du pays,
au roi de Juda, sur la montagne de Sion. »
2 Les femmes de Moab se trouvent
aux points de passage du torrent de l’Arnon.
Elles ressemblent à des oiseaux qui fuient,
chassés loin de leur nid.
3 Les Moabites demandent à Jérusalem :
« Donne-nous un conseil,
prends une décision.
En plein jour,
couvre-nous pour nous protéger,
comme la nuit qui étend son ombre.
Cache nos réfugiés,
ne trahis pas ceux qui fuient.
4 Laisse nos réfugiés habiter chez toi,
offre-leur un abri contre le destructeur.
Celui qui nous écrase ne vivra pas toujours,
les destructions vont s’arrêter.
Celui qui nous détruit va quitter notre pays.
5 Alors, grâce à ta bonté,
le pouvoir du roi sera solidement établi.
Il dirigera le royaume de David
avec fidélité.
Il sera comme un juge
attentif au respect des lois
et ardent pour faire justice. »
6 Nous avons entendu parler
de l’orgueil de Moab.
Quel orgueil immense ! Quel mépris !
Quelle assurance ! Quelle prétention !
Mais ce qu’il dit est creux.
7 Maintenant, les Moabites pleurent sur Moab,
tout le monde pleure.
Ils gémissent en regrettant les gâteaux de raisin
qu’on faisait à Quir-Hérès.
Ils sont complètement découragés.
8 Les plantations de Hèchebon sont sans vie,
comme les vignes de Sibma.
Avant, le vin de ces vignes
rendait ivres les maîtres des peuples.
Elles s’étendaient jusqu’à Yazer,
elles poussaient
un peu partout dans le désert,
leurs branches s’étendaient
au-delà de la mer Morte.
9 C’est pourquoi je pleure
avec les gens de Yazer
sur les vignes de Sibma.
Je vais vous arroser de mes larmes,
toi, Hèchebon et toi, Élalé.
En effet, un cri de guerre est tombé
sur votre raisin, sur votre récolte.
10 La joie débordante a disparu
de vos plantations d’arbres fruitiers.
Dans les vignes,
on n’entend plus ni chants ni cris de joie.
Plus personne n’écrase le vin dans les cuves,
il n’y a plus de cris rythmés.
11 C’est pourquoi mon cœur pleure sur Moab.
Ma plainte est comme un air de harpe.
Je gémis sur Quir-Hérès.
12 On voit le peuple de Moab se fatiguer
pour aller sur les hauteurs.
Il entre dans son lieu sacré pour prier,
mais cela ne sert à rien.

13 Voilà la parole que le Seigneur a dite autrefois au sujet de Moab.
14 Et maintenant, le Seigneur annonce : « Dans trois ans exactement, les grands de Moab et ses nombreux habitants ne représenteront plus rien. Ceux qui resteront seront peu de chose, très peu de chose, rien d’important. »

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