/   /   /  Hébreux 2:14     

Hébreux 2.14
Vigouroux


1 C’est pourquoi nous devons nous attacher avec plus de soin aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés au loin (les laisser écouler au loin).
[2.1 De peur de, etc. ; c’est-à-dire de peur que nous ne soyons semblables à des vases entrouverts, qui laissent échapper la liqueur qu’on y a mise.]
2 Car si la parole qui a été annoncée par les anges est demeurée ferme, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu la juste rétribution qui lui était due
3 comment (l’) échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut qui, après avoir été annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu (de lui)
4 et dont Dieu a appuyé le témoignage par des signes et des prodiges, par les différents effets de sa puissance, et par la distribution des grâces du Saint-Esprit, comme il lui a plu ?
[2.4 Voir Marc, 16, 20.]
5 Car ce n’est point aux anges que Dieu a soumis le monde à venir dont nous parlons.
[2.5 Le monde, etc. Comparer à Hébreux, 1, 11-12.]
6 Quelqu’un a fait quelque part cette déclaration : Qu’est-ce que l’homme pour que vous vous souveniez de lui ? ou le fils de l’homme, pour que vous le visitiez ?
[2.6 Voir Psaumes, 8, 5. — Ou le fils d’un homme. Jésus-Christ se donnait lui-même (voir Matthieu, 8, 20) le nom de le Fils de l’homme, c’est-à-dire le Fils par excellence de l’homme.]
7 Vous l’avez abaissé (pour) un peu (de temps) au-dessous des anges ; vous l’avez couronné de gloire et d’honneur, et vous l’avez établi sur les œuvres de vos mains ;
8 vous avez mis toutes choses sous ses pieds. Or, par là même qu’il lui a soumis toutes choses, il n’a rien laissé qui ne lui soit soumis ; cependant nous ne voyons pas encore maintenant que tout lui soit soumis.
[2.8 Voir Matthieu, 28, 18 ; 1 Corinthiens, 15, 26.]
9 Mais celui qui avait été abaissé (pour) un peu (de temps) au-dessous des anges, c’est-à-dire Jésus, nous le voyons, à cause de ses souffrances et de sa mort, couronné de gloire et d’honneur, afin que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tous.
[2.9 Voir Philippiens, 2, 8.]
10 Car il convenait que celui pour lequel et par lequel sont toutes choses, qui voulait conduire à la gloire un grand nombre de fils, élevât à la perfection (de consommer) par les souffrances l’auteur de leur salut.
[2.10 Dieu, créateur de toutes choses, et à qui toutes choses doivent se rapporter, a voulu, par un effet de sa sagesse et de sa justice, que son Fils unique, qu’il avait destiné pour être notre Sauveur, consommât son sacrifice par ses souffrances, et méritât ainsi le salut des élus, en méritant pour lui-même la gloire infinie dont il est revêtu.]
11 Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul (une seule nature). C’est pourquoi il ne rougit pas de les appeler frères, disant :
[2.11 D’une seule nature ; selon d’autres, d’un seul principe ; c’est-à-dire Dieu ; ou bien d’un seul homme, Adam, mais la première interprétation paraît plus conforme au but de l’Apôtre.]
12 J’annoncerai votre nom à mes frères ; je vous louerai au milieu de l’assemblée.
[2.12 Voir Psaumes, 21, 23.]
13 Et encore : Je mettrai ma confiance en lui. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés.
[2.13 Voir Psaumes, 17, 3 ; Isaïe, 8, 18.]
14 Puis donc que les enfants ont en partage la chair et le sang, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il détruisît celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire le diable,
[2.14 Voir Osée, 13, 14 ; 1 Corinthiens, 15, 54. — « La chair et au sang, la nature humaine. — Le diable avait l’empire de la mort, parce qu’il est le premier auteur du péché. — Jésus-Christ a anéanti le diable en tant qu’ayant la puissance de la mort, c’est-à-dire qu’il a anéanti la mort (voir 2 Timothée, 1, 10), la mort spirituelle et la mort corporelle, en communiquant à l’humanité, dans le baptême et l’eucharistie, un principe de vie spirituelle et divine, qui conserve le corps lui-même pour la vie éternelle. Â» (CRAMPON)]

15 et qu’il délivrât ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie assujettis à la servitude.
16 Car ce n’est pas aux anges qu’il vient en aide (ne prend, note), mais il vient en aide à (prend) la race d’Abraham.
[2.16 Nulle part, dans l’Ecriture il n’est dit qu’il ait pris. Ce genre d’ellipse est assez commun parmi les écrivains sacrés. — Il ne prend la nature des anges, il ne s’unit à la nature angélique. C’est l’explication des Pères de l’Eglise, et celle que semble clairement indiquer le verset suivant ; quoique le verbe grec que la Vulgate a rendu par apprehendit signifie primitivement prendre la main, et de là secourir, il a aussi le sens de prendre, saisir, embrasser, sans exclure l’idée de secourir.]
17 C’est pourquoi il a dû en toutes choses être rendu semblable à ses frères, afin de devenir un pontife miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour expier les péchés du peuple.
18 Car c’est par les souffrances et les tentations qu’il a lui-même subies qu’il peut (est puissant pour) secourir ceux qui sont tentés.

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