/   /   /  Zacharie 11:8     

Zacharie 11.8
Parole Vivante


1 Liban, ouvre tes portes, et que le feu dévore tes cèdres magnifiques !
2 Lamente-toi, cyprès, car le cèdre est tombé, les plus majestueux ont été abattus. Gémissez de douleur, ô chênes de Basan, car la forêt si dense a été ravagée.
3 On entend les bergers gémissant à grands cris car leur sujet de gloire a été dévasté. On entend rugir les lionceaux, car ce qui fait la fierté du Jourdain a été abattu.
4 L’Éternel mon Dieu dit : Va, mène au pâturage les brebis destinées à l’abattoir,
5 puisque leurs acquéreurs les tuent impunément sans passer pour coupables, tandis que les vendeurs s’écrient : « Loué soit Dieu, je me suis enrichi ! » sans que les bergers les épargnent.
6 Désormais, moi aussi, je n’épargnerai plus les habitants de ce pays, déclare l’Éternel. Je livrerai les hommes chacun à son prochain et au pouvoir du roi. Ils couvriront de ruines le pays tout entier, je ne sauverai plus les gens de leur pouvoir.

7 Je me mis donc à faire paître les brebis destinées à l’abattoir. C’étaient les plus chétives du troupeau. Je pris deux houlettes, je nommai l’une Grâce, et l’autre Union. Puis je me mis à faire paître les brebis du troupeau.
8 Mais, dès le premier mois, je fis disparaître trois des bergers. J’avais perdu patience à leur égard, et eux, de leur côté, s’étaient lassés de moi.

9 Et je dis au troupeau : « Je ne vais plus vous faire paître. Celle qui doit périr, eh bien ! qu’elle périsse ! Et qu’elle disparaisse celle qui doit mourir, et que celles qui restent se dévorent entre elles ! ».

10 Puis je pris ma houlette que j’avais nommée Grâce : je la cassai en deux pour rompre mon alliance faite avec tous les peuples.
11 Voici qu’en ce jour-là, elle fut annulée. Alors, les brebis misérables qui regardaient à moi reconnurent ainsi que c’était la parole de l’Éternel.

12 Et je leur déclarai : « Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire, sinon n’en faites rien ». Elles m’attribuèrent trente sicles d’argent.

13 Et l’Éternel me dit : Jette-la au potier, cette somme précieuse qui constitue le prix auquel j’ai été estimé !
Je pris les trente sicles d’argent et je les jetai dans la maison de l’Éternel pour le potier.
14 Puis je brisai ma seconde houlette, celle que j’avais nommée Union pour signifier la rupture du pacte de fraternité entre Juda et Israël.

15 L’Éternel me dit encore : Procure-toi maintenant l’attirail d’un berger insensé,
16 car je vais établir dans le pays un berger qui ne s’inquiétera pas des brebis qui se perdent, qui n’ira pas à la recherche de celles qui se sont égarées, qui ne soignera pas celles qui sont blessées, qui ne nourrira pas celles qui sont encore debout ; il mangera la chair de celles qui sont grasses et il brisera jusqu’à la corne de leurs pattes.
17 Malheur au faux berger qui laisse son troupeau ! Que l’épée lui transperce et l’œil droit et le bras ! Que son bras se dessèche, que son œil droit s’éteigne !

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