Cantique 6.8
Parole Vivante

Les filles de Jérusalem

¹ Où est allé ton bien-aimé, ô toi la plus belle des femmes ?
De quel côté s’est-il tourné, ton bien-aimé ?
Nous t’aiderons à le chercher.

Sulamith

La jeune femme

² Mon bien-aimé est descendu dans son verger,
À sa terre embaumée pour faire paître son troupeau et pour cueillir des lis.
³ Je suis à mon ami, et lui, il est à moi,
Lui qui paît son troupeau sur les prés pleins de lis.

Le jeune homme

⁴
(1 2 3 4 (5 6 7))
Que tu es belle, ma bien-aimée, comme Thirtsa.
Tu es superbe tout comme Jérusalem,
Mais redoutable comme des troupes sous leurs bannières.
⁵ Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent,
Ta chevelure est comme un troupeau de chèvres
Aux flancs du mont Galaad.
⁶ Tes dents ressemblent à des brebis qui reviendraient du lavoir ;
Chacune d’elles à sa jumelle, aucune n’est solitaire.
⁷ Tes joues ressemblent à des moitiés de grenade
dessous ton voile.
⁸ Il y a là soixante reines et quatre-vingts concubines,
sans compter les jeunes filles,
⁹ Mais une seule est ma colombe et ma parfaite.
Pour sa mère, elle est unique.
Les jeunes filles, en la voyant, disent qu’elle est bienheureuse.
Toutes les reines, les concubines, font son éloge :

Le chœur des jeunes filles

Les filles de Jérusalem

¹⁰ Qui donc est celle qui apparaît comme l’aurore
Et qui est belle comme la lune, brillante comme un soleil
Mais redoutable comme des troupes sous leurs bannières ?

Sulamith

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Le jeune homme

¹¹ Je venais de descendre au jardin des noyers
Pour regarder les pousses des roseaux du vallon
Et pour voir si la vigne avait déjà fleuri,
Pour voir si les bourgeons de la vigne s’ouvraient
Et si les grenadiers étaient déjà en fleurs.
¹² Je ne sais pas comment je me suis retrouvée,
Poussée par mon désir, au beau milieu des chars des nobles de mon peuple.