/   /   /  2 Rois 7:18     

2 Rois 7.18
Vigouroux


1 Elisée lui répondit : Ecoutez la parole du Seigneur : Voici ce que dit le Seigneur : Demain à cette même heure, on aura une mesure (boisseau) de pure (fleur de) farine pour un sicle (statère) à la porte de Samarie et deux mesures d’orge pour un sicle (statère).
[7.1 ; 7.16 Statère. C’est par ce mot que le sicle est rendu quelquefois dans la Vulgate. ― Le boisseau, environ 13 litres.]
2 Un des officiers, sur la main duquel le roi s’appuyait, répondit à l’homme de Dieu : Quand le Seigneur ferait pleuvoir des vivres du (même des cataractes dans le) ciel, ce que vous dites pourrait-il être ? Elisée lui répondit : Tu le verras de tes yeux, et tu n’en mangeras pas.
[7.2 ; 7.19 Le même mot hébreu rendu ici dans la Vulgate par chef de l’armée (dux), est traduit quelquefois ailleurs par prince (princeps). Or ce terme hébreu qui dérive d’une racine signifiant trois, désigne peut-être un officier qui tenait le troisième rang dans le royaume, de même qu’un guerrier d’élite qui montait avec deux autres sur un char pour combattre.]
3 Or il y avait à l’entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l’un à l’autre : Pourquoi demeurons-nous ici jusqu’à ce que nous mourions ?
4 Si nous voulons entrer dans la ville, nous mourons de faim ; si nous demeurons ici, il nous faut mourir. Allons donc nous réfugier au camp des Syriens, et rendons-nous à eux. S’ils ont pitié de nous, nous vivrons ; et s’ils veulent nous tuer, nous mourons (tout de même).
5 Ils partirent donc le soir pour aller au camp des Syriens. Et étant venus à l’entrée du camp, ils n’y trouvèrent personne.
6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars, de chevaux, et d’une armée nombreuse ; et les Syriens s’étaient dit l’un à l’autre : Le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthéens et des Egyptiens, et les voilà qui viennent sur nous.
[7.6 Les rois des Héthéens et des Egyptiens. Les Héthéens au nord, dans la Syrie jusqu’à l’Euphrate et au sud les Egyptiens, étaient à cette époque les peuples les plus puissants parmi les voisins d’Israël.]
7 Ils se levèrent donc et prirent la fuite dans les ténèbres, abandonnant leurs tentes, les chevaux et les ânes dans le camp, et ils s’enfuirent, ne pensant qu’à sauver leur vie (âme).
[7.7 Leurs âmes ; c’est-à-dire leurs vies, ou leurs personnes ; car le terme hébreu signifie l’un et l’autre.]
8 Ces lépreux, étant donc venus à l’entrée du camp, entrèrent dans une tente (un tabernacle), y mangèrent et y burent ; et ils prirent de l’argent, de l’or et des vêtements, et ils s’en allèrent les cacher ; puis revinrent, entrèrent dans une autre tente, et en emportèrent de même des objets qu’ils cachèrent.
9 Alors ils se dirent l’un à l’autre : Nous ne faisons pas bien ; car ce jour est un jour de bonne nouvelle. Si nous gardons le silence, et si nous n’en donnons pas avis avant demain matin, on nous accusera comme d’un crime. Allons donc porter cette nouvelle à la cour du roi.
10 Lorsqu’ils furent venus à la porte de la ville, ils (parlèrent aux gardes et leur) dirent : Nous sommes allés au camp des Syriens, et nous n’y avons pas trouvé un seul homme, mais seulement des chevaux et des ânes attachés, et les tentes dressées.
11 Les gardes de la porte allèrent donc, et ils portèrent cette nouvelle à l’intérieur du palais du roi.
12 Le roi se leva, quoiqu’il fût nuit, et dit à ses serviteurs : Je vais vous dire ce que nous font les Syriens. Comme ils savent que la faim nous presse, ils sont sortis de leur camp et se sont cachés dans les champs, en disant : Ils sortiront de la ville, et nous les prendrons vivants, et alors nous pourrons entrer dans la ville.
13 L’un des serviteurs du roi lui répondit : Prenons les cinq chevaux qui sont restés dans la ville, de tout ce grand nombre qui était dans Israël, tous les autres ayant été mangés (consumés) ; et envoyons reconnaître l’état des choses.
[7.13 La multitude ; c’est-à-dire le peuple.]
14 On amena donc deux chevaux. Et le roi envoya des messagers dans le camp des Syriens, et leur dit : Allez, et voyez.
15 Ils allèrent donc après les Syriens jusqu’au Jourdain, et voici que toute la route était pleine de vêtements et d’objets que les Syriens avaient jetés dans leur trouble ; et les messagers revinrent l’annoncer au roi.
[7.15 Jusqu’au Jourdain. Les Syriens allaient passer le Jourdain par la route de Bethsan pour retourner à Damas.]
16 Le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens ; et on eut une mesure (un boisseau) de pure (fleur de) farine pour un sicle, et deux mesures d’orge pour un sicle, selon la parole du Seigneur.
17 Or le roi avait placé à la porte de la ville cet officier (le prince) sur la main duquel il s’appuyait, et la foule l’écrasa à l’entrée de la porte, et il mourut, selon que l’homme de Dieu le lui avait prédit lorsque le roi était descendu chez lui.
[7.17 A la porte de la ville. Il n’y avait à Samarie qu’une porte, située à l’ouest de la ville.]
18 C’est ainsi que s’accomplit ce qu’avait prédit l’homme de Dieu, lorsqu’il dit au roi : Demain, à cette même heure, on aura deux mesures (boisseaux) d’orge pour un sicle (statère), et une mesure de pure (boisseau de fleur de) farine pour un sicle (statère), à la porte de Samarie.
19 Et cet officier ayant dit à l’homme de Dieu : Quand le Seigneur ferait pleuvoir des vivres du (des cataractes dans le) ciel, ce que vous dites ne pourrait pas être (pourrait-il se faire ?) ; l’homme de Dieu lui avait répondu : Tu le verras de tes yeux, et tu n’en mangeras pas.
20 Car ce qu’Elisée avait prédit lui arriva ; et le peuple l’écrasa à la porte, et il mourut.

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