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L’Agneau et le livre scellé
1 Et je vis dans la main droite de Celui qui était assis sur le trône un livre écrit dedans et dehors, scellé de sept sceaux*. Anciennement, on donnait le nom de livre à de grandes feuilles de parchemin diversement pliées ou roulées. Ces feuilles, souvent écrites d’un seul côté, l’étaient quelquefois des deux, par conséquent dedans et dehors. Réunies en volume, elles pouvaient être fermées par un sceau unique, commun à toutes, ou porter chacune leur sceau particulier, de manière que l’ouverture d’un sceau permit d’en lire une, mais laissât closes celles dont le sceau n’avait pas encore été levé. Le livre dont il est ici question est celui de l’Apocalypse, qui ne peut être ouvert, expliqué, que par Jésus-Christ. Il est dit scellé de sept sceaux, parce qu’il contient sept mystères cachés, qui seront exposés successivement. 2 Et je vis un ange fort et puissant, criant à haute voix : Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en lever les sceaux ? 3 Et nul ne pouvait, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ouvrir le livre ni le regarder. 4 Et moi je pleurais beaucoup de ce que personne ne s’était trouvé digne d’ouvrir le livre, ni de le regarder. 5 Alors un des vieillards me dit : Ne pleure pas, voici le lion de la tribu de Juda*, le rejeton de David, qui a obtenu par sa victoire le pouvoir d’ouvrir le livre, et d’en lever les sept sceaux. Jésus-Christ est ainsi désigné parce qu’il descend de la tribu de Juda (Gen., XLIX, 10), et que, semblable au lion dans sa victoire, il a triomphé de tous ses ennemis, le monde, la mort et l’enfer. 6 Et je vis, et voilà qu’au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des vieillards, un agneau* était debout, comme immolé*, ayant sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. Cet agneau est le Fils de Dieu, représenté sous ce symbole, pour exprimer sa douceur et sa patience dans son sacrifice. (Isaie, LIII, 7.) Jésus-Christ triomphant et ressuscité, mais portant les cicatrices de ses plaies, et continuant à s’offrir pour nous à son Père. 7 Et il vint, et il reçut le livre de la main droite de Celui qui était assis sur le trône. 8 Et lorsqu’il eut ouvert le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, qui sont les prières des saints*. C’est-à-dire les prières des fidèles qui sont sur la terre ; ce qui prouve clairement que les âmes des bienheureux dans le ciel entendent les prières que nous leur faisons sur la terre, et les offrent à Dieu. 9 Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Vous êtes digne, Seigneur, de recevoir le livre et d’en lever les sceaux, parce que vous avez été mis à mort, et que vous nous avez rachetés pour Dieu, par votre sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation ; 10 Et vous nous avez faits rois et prêtres pour notre Dieu, et nous régnerons sur la terre. 11 Et je vis, et j’entendis autour du trône, des animaux et des vieillards, la voix de beaucoup d’anges ; leur nombre était des milliers de milliers, 12 Qui disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la divinité, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la bénédiction. 13 Et tout ce qu’il y a de créatures dans le ciel, sur la terre et sous la terre, et ce qu’il y en a sur la mer et au dedans, je les entendis toutes, qui disaient : A Celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau, bénédiction, honneur, gloire et puissance dans les siècles des siècles, 14 Et les quatre animaux disaient : Amen. Et les vingt-quatre vieillards tombèrent sur leurs visages, et ils adorèrent Celui qui vit dans les siècles des siècles.