2 Rois 5:12 - Les fleuves d’Abana, et de Pharphar, à Damas, ne sont-ils pas meilleurs que tous ceux d’Israël ? Ne puis-je pas m’y laver, et devenir pur ? Il s’était déjà retourné, et s’en allait (tout) indigné,
[5.12 Abana et Pharphar. « Quelques-uns croient que l’Abana est l’Oronte ; d’autres que c’est le Chrysorrhoas des Grecs et le Barrada des Musulmans. Des savants non moins estimables pensent devoir appliquer la dernière de ces dénominations au Pharphar. Peut-être ne serait-il pas déraisonnable de conjecturer que les Pharphar et l’Abana ne sont que deux branches d’un même fleuve. Quoi qu’il en soit de ces opinions, c’est surtout au Barrada que Damas doit la beauté et la fertilité de sa plaine. Sa source est au mont Liban. Il se divise aujourd’hui en sept branches : ce sont autant de rivières qui arrosent les jardins du dehors, pénètrent par divers canaux dans ceux de l’intérieur, fournissent de l’eau aux bains qui sont en grand nombre, aux fontaines publiques, aux bassins, au château-fort, se réunissent ensuite à peu de distance de Damas, coulent en un seul fleuve pendant quelques lieues et vont se perdre dans un grand lac que les Arabes appellent Behairat-el-Mardi, la mer du Pré. » (DE GERAMB.)]