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Ce terme (en grec : zèlôtès) peut avoir simplement le sens de zélé comme dans Ac 21.20 ou Galates 1.14 ; mais il apparaît deux fois dans le Nouveau Testament comme la désignation d’un parti politique. Zélote (ou zélateur) est le surnom attribué à Simon, l’un des Douze, pour le distinguer de Simon Pierre, dans Luc 6.15 et dans Ac 1.13. Dans Mt 10.4 et Marc 3.18, le même Simon est surnommé le Cananite ou Cananéen (en grec : kananaios ; voyez Cananite), terme qui a la même signification que zélote, mais qui est une transcription d’un mot araméen (la langue sémitique parlée en Palestine au temps de Jésus ; voir Araméen). — Les zélotes ou cananites étaient les plus farouches ennemis de Rome au sein du peuple juif, toujours prêts, pour tenter de rendre l’indépendance à leur patrie, à fomenter l’agitation populaire et à se jeter dans les révoltes les plus téméraires. Leur entreprise la plus audacieuse fut celle de l’an 66. Les procurateurs Albinus et Gessius Florus avaient eu une politique si odieuse à l’égard des Juifs que la révolte populaire, longtemps imminente, éclata enfin, galvanisée par la haine indomptable des zélotes. Ce fut une véritable guerre, qui dura de 66 à 70, fut caractérisée par d’effroyables répressions de la part des Romains et se termina par la prise et le sac de Jérusalem.