Esaïe 56:9 - (Vous toutes) Bêtes des champs, (vous toutes) bêtes des forêts, venez (toutes) pour dévorer.
[56.9-57.21 9e Discours : Conclusion. Coup d’œil sur la situation présente ; malgré ses tristesses, elle n’empêchera pas la félicité future, du chapitre 56, verset 9 au chapitre 57. Si l’avenir doit être brillant, le présent est triste. ― 1° Les pasteurs d’Israël oublient leurs devoirs. Les bêtes sauvages, c’est-à-dire les peuples étrangers, peuvent dévorer le troupeau du Seigneur sans en être empêchées par les bergers qui ne songent qu’à eux, chapitre 56, versets 9 à 12, de sorte que c’est un bonheur pour le juste, quand il peut échapper par la mort aux calamités qui allaient fondre sur lui, chapitre 57, versets 1 et 2. ― 2° Le peuple n’est pas moins coupable que ses chefs ; il se livre au culte infâme et cruel des faux dieux, versets 3 à 10 ; ce qui lui attirera de nouveaux châtiments, versets 11 à 13. ― 3° Quant aux justes ou aux pénitents, Dieu les sauvera ; après avoir fait expier aux siens leurs péchés, il les récompensera, versets 14 à 18, car il donne la paix aux justes et ne la refuse qu’aux endurcis, versets 19 à 21.]