Ecclésiaste 1:1 - Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.
[1.1 Le prologue, chapitre 1, versets 2 à 11, expose le sujet du livre. Il commence par une sentence qui le résume tout entier : Vanité des vanités et tout est vanité, voir Ecclésiaste, 1, 2. Cette sentence est répétée au commencement de l’épilogue. Une sentence termine aussi le prologue : Il n’est pas mémoire des choses antérieures, voir Ecclésiaste, 1, 11, de même que l’épilogue : Quant à toutes les choses qui se font, Dieu les appellera en jugement, voir Ecclésiaste, 12, 14 ; mais elle est fort différente dans les deux cas, parce que la conclusion nous fait connaître la sanction divine de la vie, tandis que le prologue ne nous fait connaître que la vanité de la vie considérée en elle-même, indépendamment de Dieu. Tout en elle est changement et oubli. C’est cette peinture des misères de la vie qui donne au livre de l’Ecclésiaste un charme douloureux auquel personne ne peut se soustraire.]