Psaumes 132:3 - C’est comme la rosée de (d’) l’Hermon, qui descend sur la montagne de Sion. Car (Puisque) c’est là que le Seigneur a envoyé sa (établi la) bénédiction et la vie à jamais.
[132.3 Et celle ; mot évidemment sous-entendus ; car le Psalmiste ne pouvait nullement ignorer que la rosée qui descendait du mont Hermon, situé au-delà du Jourdain, ne pouvait tomber sur la montagne de Sion, située en deçà de ce fleuve, et à plus de cinquante lieues d’Hermon. D’ailleurs ce genre d’ellipse n’est pas rare dans les écrivains sacrés. ― « Cet hymne national, destiné à être chanté pendant les réjouissances publiques, ainsi que le prouvent les deux derniers versets, s’arrondit avec une grâce parfaite, dit Herder. De l’image de l’huile précieuse qui coule de la tête du grand prêtre sur toute sa personne, le poète passe à celle de la rosée qui descend de la plus haute des montagnes, puis il s’arrête sur le tableau de la prospérité de Sion. N’est-ce pas là la véritable marche de l’ode ? Le grand prêtre Aaron lui-même n’est-il pas l’image d’un frère gracieux et paisible, que son frère oint de tout l’éclat d’Israël avec la bienveillance de Dieu ? »]