Psaumes 105:1 - Alleluia. Célébrez (Louez) le Seigneur, parce qu’il est bon et que sa miséricorde est éternelle.
[105.1 Voir Judith, 13, 21.] [105.1-48 Abrégé de l’histoire du peuple de Dieu dans le désert du Sinaï. ― Ce psaume commence la série de ceux qui portent en tête le mot alleluia en hébreu. Dans la Vulgate, on lit déjà ce mot (allelou-yah, louez Yah ou Jéhovah), voir Psaumes, 104, 1, où il est bien placé, puisque ce dernier psaume est aussi consacré à louer Dieu et que le Psaume 105 ne fait que reprendre une partie du résumé historique, exposé dans le précédent, pour développer les faits qui s’étaient passés à l’époque de l’Exode et pendant le séjour de quarante ans dans le désert. Le ton, du reste, n’est pas le même dans les deux chants : c’est celui de la pénitence, voir Psaume 105 ; celui de l’hymne, voir Psaume 104 ; comme c’est celui d’un simple poème didactique, voir Psaume, 77. ― Ce psaume est du temps de la captivité, voir verset 47, ce qui nous explique pourquoi il demande pardon à Dieu ; le premier Confitemini, voir Psaume 104, est de l’époque qui l’a précédée, et le troisième, voir Psaume 106, de celle qui a suivi. La loi du parallélisme est observée dans le Psaume 105, mais on n’y voit pas de trace d’une division symétrique par strophes. On peut grouper les pensées de la manière suivante : introduction, exhortation à louer Dieu, versets 1 à 3 ; prière, versets 4 à 6 ; faits historiques, versets 7 à 12 ; 13 à 23 ; 24 à 33 ; 34 à 42 ; 43 à 46 ; 47. Le verset 48 est la doxologie qui marque la fin du 4e livre de Psaumes. ― Pour jamais est, etc. ; c’est-à-dire éternelle est sa miséricorde.]