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Béer-Séba
Dictionnaire Biblique Westphal

Identifié avec Bîr-es-Sebaa, à 45 km au sud-sud-ouest d’Hébron.

L’étymologie diffère avec les versions : « puits des sept » (Genèse 21.30) ou « puits du serment » (Genèse 26.31 ; Genèse 26.33).

Actuellement, sept anciens puits fournissent encore une eau excellente (environ 13 m de profondeur). La ville actuelle se trouve un peu à l’ouest des ruines de l’ancienne (Tell-es-Sebaa). Apparaît dès l’histoire des patriarches, avec Abraham (Genèse 21.31), Isaac (Genèse 26.23 ; Genèse 26.33), Jacob (Genèse 28.10 ; Genèse 46.1). À la limite du désert (Genèse 21.11), Béer-Séba fut attribuée à Juda (Josué 15.28) ou, d’après une autre tradition, à Siméon (Josué 19.2).

Les fils de Samuel étaient juges à BÉER-SÉBÀ (1 Samuel 8.2), où arriva Élie fuyant Jézabel (1 Rois 19.3) et où naquit la mère du roi Joas, Tsibia (2 Rois 12.1). La ville était le point extrême sud de la terre d’Israël comme Dan en était le point extrême nord : d’où la locution topographique « de Dan à Béer-Séba » (Juges 20.1 ; 1 Samuel 3.20), ou « de Béer-Séba à Dan » (1 Chroniques 21.2 ; 2 Chroniques 30.5).

La vénération qui, en Palestine, s’attachait aux sources, peut être à l’origine du lieu saint qui, signalé dès l’époque patriarcale (Genèse 46.1), était célèbre au temps d’Amos (Amos 5.5 ; Amos 8.14) ; ce prophète réagissait alors contre une formule de serment, tendant à accréditer l’existence d’un dieu particulier aux divers centres de pèlerinages.

A. P.


Dictionnaire Encyclopédique de la Bible par Alexandre WESTPHAL, Pasteur, Docteur en Théologie, et professeur honoraire de l'Université de Toulouse (Faculté de Théologie protestante de Montauban).
Edition originale publiée en 1932 par les Editions et Imprimeries « Je Sers », Issy-les-Moulineaux. Imprimeries Réunies Ducros et Lombard, Aberlen et Cie. Valence sur Rhone.
Numérisation Yves PETRAKIAN – 2005 France.

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