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Fils de Carmi, de la tribu de Juda. Lors de la prise de Jérico, il avait violé l’interdit (voir ce mot) en s’appropriant un manteau de prix, 200 sicles d’argent et un lingot d’or du poids de 50 sicles. Selon la notion du temps, cette transgression fut imputée par Jéhovah à tout Israël et les tentatives du peuple contre Aï, autre ville forte, échouèrent, Dieu lui refusant son appui. Une enquête fut alors instituée, sur l’ordre de l’Éternel, et Acan, désigné comme coupable, avoua son crime. D’après l’usage, il fut aussitôt lapidé avec tous les siens ; leurs corps furent ensuite détruits par le feu avec la tente du coupable, le fruit de son vol et tout ce qui lui avait appartenu (Josué 7.1 ; Josué 7.10-26). L’exécution eut lieu dans la vallée d’Acor. C’est probablement pour rapprocher les deux noms qu’on transforma plus tard Acan en Acar (1 Chroniques 2.7). Comp. 2 Samuel 21.1-9.
Ces récits reflètent une notion très ancienne de la culpabilité, qui est collective et qui s’étend des parents aux enfants ou des enfants aux parents. Plus tard, sous l’influence de l’enseignement prophétique, cette notion disparaîtra pour faire place à l’idée de culpabilité individuelle (Deutéronome 24.16 ; 2 Rois 14.6 ; Jérémie 31.29 ; Ézéchiel 18.1-4 ; Ézéchiel 18.19 et suivant).