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Pour l’idée générale exprimée par ce mot, voir Courage.
La vertu militaire, qu’il désigne le plus souvent, est indiquée dans l’Ancien Testament par divers termes de deux racines ayant pour sens primitif celui de force, et qui se trouvent plus d’une fois réunis l’un à l’autre, ou rapprochés dans le parallélisme par synonymes.
Le gibbor est le héros, le vaillant guerrier (Juges 5.23 ; Juges 6.12 ; Ecclésiaste 9.11 etc.), et la garde royale de David n’était composée que de tels gibborim (2 Samuel 23 parallèle 1 Chroniques 11). On peut les appeler aussi bien « hommes de khaïl », c’est-à-dire de vaillance (Juges 3.29 ; Juges 20.44 ; Juges 20.46 ; 2 Samuel 11.16 ; Psaumes 76.6, etc.), une « élite » (Jérémie 48.15, cf. 1 Macchabées 4.1 ; 1 Macchabées 10.19).
Esaie emploie les deux expressions avec une ironie mordante : « Malheur à ceux qui sont héros… pour boire le vin, et vaillants guerriers… pour mélanger les boissons ! » (Ésaïe 5.22, cf. Siracide 31.25). Le khaïl est aussi la valeur, la capacité, la richesse, la puissance, et dans ce dernier sens est appliqué à Dieu lui-même.
La « femme de khaïl » (Proverbes 31.10) est la femme vertueuse, ou la femme vaillante (voir Vertu, I).