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L’étymologie de ce mot est douteuse ; l’hébreu sâhîr peut signifier : bouc, ou : velu, d’où peut-être pays des boucs, ou montagne chevelue, c’est-à-dire boisée ; d’autre part un rapport semble être annoncé par Genèse 25.25 ; Genèse 27.11 ; Genèse 27.23 entre Ésaü le velu (sâhîr) et le pays de Séir où il demeurera (Genèse 32.3) ; on a aussi rapproché du nom de Séir la contrée appelée Sêri dans les tablettes de Tell el-Amarna.
Nom de pays, donné pour équivalent de la région d’Édom (Genèse 32.3 ; Genèse 33.14 ; Genèse 33.16 ; Nombres 24.18 ; Deutéronome 2.4 ; Deutéronome 2.8 ; Deutéronome 2.22 ; Deutéronome 2.29 ; 2 Chroniques 25.11-14 ; Ézéchiel 25.8 ; Ézéchiel 25.12 ; Ézéchiel 25.14), qui s’étend au sud de la mer Morte tout le long de la vallée de l’Araba (voir ce mot) jusqu’au golfe d’Akaba ; c’est ainsi qu’il est encore employé en poésie comme parallèle à Sinaï (Deutéronome 33.2). Cette région, très montagneuse, est parfois appelée montagne de Séir (Genèse 36.8 et suivant, Deutéronome 1.2 ; Deutéronome 2.1 ; Deutéronome 2.5 ; Josué 24.4 ; 1 Chroniques 4.42 ; 2 Chroniques 20.10 ; 2 Chroniques 20.22 et suivant, Ézéchiel 35.2 ; Ézéchiel 35.7 ; Ézéchiel 35.15) là demeuraient les Horiens (Genèse 14.6 ; Genèse 36.30), habitants des cavernes ; c’est ainsi que l’ancêtre traditionnel des Horiens (voir ce mot) est appelé Séir (Genèse 36.20 et suivant, 1 Chroniques 1.38).
La montagne de Séir, située sur la frontière nord du territoire de Juda (Josué 15.10), est probablement marquée par les ruines actuelles de Sâris, à environ 15 km à l’ouest de Jérusalem.