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Ce terme n’a guère besoin d’explication.
La Bible connaît le secret des complots (Matthieu 2.7), des précautions parfois criminelles et souvent timorées (Juges 3.19 ; 2 Samuel 3.27 ; Jérémie 37.17 ; Tobit 12.7 ; Judith 2.2, Jean 19.38 ; Actes 16.37), des désordres païens (Sagesse 14.23), des actes honteux (2 Corinthiens 4.2 ; Éphésiens 5.12), des péchés cachés que Dieu fera expier publiquement (2 Samuel 12.12 ; Job 31.27 ; Psaumes 101.3; Luc 12.2 ; Romains 2.16). Par contre, sont légitimes les secrets personnels, ceux qu’il est déloyal de trahir (Proverbes 11.13 ; Proverbes 25.9 ; Siracide 27.17 ; Siracide 27.21 ; Siracide 42.1 etc.), ceux qu’impose la discrétion (Proverbes 21.14 ; Jérémie 13.17 ; Matthieu 1.19 ; Matthieu 6.4 ; Matthieu 6.6 ; Matthieu 6.18).
Les secrets de Dieu sont ses décrets inconnaissables (Job 11.6), inaccessibles aux impies (Sagesse 2.22), les pensées de sa sagesse et de ses sages (Siracide 4.18 ; Siracide 39.2), ses desseins confiés provisoirement à ses prophètes (Daniel 8.26 ; Daniel 8.12.4-9 ; Ésaïe 8.16 ; Apocalypse 10.4), et destinés à être révélés au jour convenable (Psaumes 25.14 ; Amos 3.7 ; Daniel 2.19 ; Daniel 2.28 ; Marc 4.23).
C’est ainsi que d’après le 4e Évangile Jésus se rend une fois à Jérusalem en secret, parce que son « temps n’est pas encore venu » (Jean 7.3 ; Jean 7.10) ; mais un peu plus tard il déclarera devant le grand-prêtre, sans contradiction possible : « J’ai parlé ouvertement au monde… , je n’ai rien dit en secret » (Jean 18.20).