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Nom appliqué à divers genres de vers, ou annélides, de la sous-classe des hirudinées, très communs en Palestine et plus encore en Égypte, particulièrement la sangsue des chevaux (hoemopis sanguisuga) et celle qui est employée en médecine (hirudo medicinalis)
En Orient ces espèces et plusieurs autres infestent mares, étangs, cours d’eau tranquille ; les sangsues encore jeunes pénètrent par la bouche des personnes ou des animaux en train de boire, jusque dans leur gosier où elles se fixent, provoquant des hémorragies qui peuvent entraîner l’anémie et la mort.
Une sangsue médicinale de taille moyenne, appliquée sur la peau, se gorge d’environ 16 grammes de sang. Cet animal est donc devenu un symbole d’insatiable avidité, et c’est ainsi que la plupart des auteurs interprètent Proverbes 30.15, l’unique passage de la Bible où la sangsue semble être mentionnée, sous le nom hébreu alouqâh (racine ûlaq = adhérer). Quelques critiques, pourtant, y voient le légendaire vampire de la mythologie, suceur de sang. Quoi qu’il en soit de cette identification, la forme du verset demeure obscure, la personnification des « deux filles » étant difficile à expliquer.