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Une des peuplades qu’Abraham, à son arrivée en Canaan, trouva établies dans le pays (Genèse 13.7 ; Genèse 15.20), et dont certains éléments devaient se maintenir, malgré le programme d’extermination de Deutéronome 20.17, pendant bien des générations, jusqu’au temps de la royauté, lorsque Salomon y puisa sa main-d’œuvre d’esclaves (1 Rois 9.20 ; 2 Chroniques 8.7). Les Phéréziens sont souvent cités dans les énumérations des peuples de Canaan plus anciens qu’Israël : Héthiens, Amoréens, etc. (Exode 3.8 ; Exode 3.17 ; Exode 23.23 ; Exode 33.2 ; Exode 34.11 ; Deutéronome 7.1 ; Josué 3.10 ; Josué 9.1 ; Josué 11.3 ; Josué 24.11 ; Juges 3.5 ; Esdras 9.1, Judith 5.16). Ce peuple n’a pas été identifié. On remarque : qu’il est nommé plusieurs fois avec les Cananéens (Genèse 13.7 ; Genèse 34.30 ; Juges 1.4 et suivant), une fois avec les Rephaïm (Josué 17.15) ; que son nom hébreu, Perizzi, est fort probablement parent de Perâzi, nom des habitants des villages ou villes ouvertes (par opposition aux cités fortifiées : Deutéronome 3.5 ; 1 Samuel 6.18, cf. Esther 9.19), et de Perâzoth, nom de ces villes ouvertes elles-mêmes (Ézéchiel 38.11 ; Zacharie 2.4). Bien des auteurs en ont conclu que les Phéréziens devaient se distinguer des Cananéens non par la race mais simplement par le genre de vie, ceux-ci occupant les villes fortes et ceux-là les bourgades de la campagne.