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(hébreu égôz). « J’étais descendue, dit la Sulamite (Cantique 6.11), dans le verger planté d’égôz, pour contempler la fraîche verdure de la vallée ». Toutes les versions traduisent ce mot par noyer, sauf la Vulgate : « Je suis descendue dans mon jardin pour voir les fruits (poma) des vallées. »
Le noyer, arbre bien connu dans nos régions, est de la famille des Juglandacées, genre juglans, espèce regia, que l’on rencontre de la région méditerr, jusqu’à l’Himalaya. Il atteint une hauteur de 10 m en moyenne. Ramure épaisse, large, arrondie ; feuilles alternes, grandes, composées de 7 ou 8 folioles d’un beau vert léger, dentelées ; fleurs mâles en chatons solitaires. La noix est une drupe grande, ovoïde ou globuleuse ; la partie charnue forme le brou ; la partie ligneuse est dure et divisée en deux valves. Le bois est dur, foncé, souvent très veiné, pouvant prendre un beau poli et très employé en ébénisterie. Les feuilles, les fleurs, le brou renferment une huile aromatique, un tannin qui verdit les sels de fer et une matière acre et amère qui noircit à l’air et teint fortement les tissus, le bois, etc.
Ch.-Ed. M.