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C’est l’Ancien Testament seulement qui parle de modèles, objets destinés à être reproduits exactement, et il s’agit toujours du matériel du culte israélite : un modèle du tabernacle et de ses ustensiles (Exode 25.9 ; Exode 25.40), un modèle d’autel, de char, etc. (2 Rois 16.10 ; 1 Chroniques 28.18) ; pour un modèle de portique et de bâtiment, on traduit aussi : plan (1 Chroniques 28 : et suivant). Le mot hébreu, thabnîth (racine bânâh = construire), est rendu par le grec tupos (d’où le français type) dans Actes 7.44 et Hébreux 8.5, citations de Exode 25.9 ; Exode 25.40, Il est intéressant de noter que dans des inscriptions grecques (IIIe siècle avant Jésus-Christ) ce mot désigne les « modèles » en argent de différentes parties du corps qui sont offerts comme ex-voto au dieu auquel les malades attribuent leur guérison de ces parties du corps : comparez l’offrande d’images de tumeurs d’or dans 1 Samuel 6.5 (voir Souris).
Dans le Nouveau Testament, à part les deux textes cités au paragraphe 1, le « modèle » (tupos) est toujours l’exemple à imiter, et il s’agit de personnes humaines, soit les apôtres et disciples (2 Thessaloniciens 3.9, V sud exemple, Philippiens 3.17 ; 1 Timothée 4.12 ; Tite 2.7 ; 1 Pierre 5.3), soit les fidèles (1 Thessaloniciens 1.7). Lorsqu’il s’agit du modèle (ou exemple) donné par Jésus lui-même, il est désigné par des termes particuliers : hupogramma, littéralement le modèle d’écriture fourni par le maître et que l’élève doit copier (1 Pierre 2.21) ; hupotupôsis, terme emprunté à l’architecture et donnant ici la nuance d’esquisse (2 Timothée 1.13 ; dans 1 Timothée 1.16, saint Paul s’applique le même mot en en attribuant toute la force à Jésus-Christ). Dans Jacques 5.10 le grec hupodeïgma suggère la nuance d’illustration ou spécimen. Voir Image, Symbole.