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Ce nom, de formation analogue à celle de Micaël (Daniel 12.1), signifie : Qui est comme Yahvé ? La forme originelle est Mikâyâhou (2 Chroniques 17.7 ; 2 Chroniques 13.2). Mais on rencontre souvent les formes abrégées : Mikâyehou (Juges 17.1-4 ; 1 Rois 22.8 et suivants, Jérémie 36.11 ; Jérémie 36.13) ; Mikâyâh (Néhémie 12.35 ; Néhémie 12.41 ; 2 Rois 22.12) ; Mikâh (Juges 17.5 ; Michée 1.1 ; 2 Chroniques 34.20 parallèle 2 Rois 22.12 ; 1 Chroniques 5.5 ; 1 Chroniques 8.34 ; 1 Chroniques 9.4 ; 1 Chroniques 23.20 ; 1 Chroniques 24.25) et Mikâ (2 Samuel 9.12 ; Néhémie 10.11 ; 1 Chroniques 9.15). Segond transcrit presque toujours Michée, sauf 2 Chroniques 13.2 et Juges 17 ; Version Synodale essaie de serrer de plus près les formes hébraïques, écrivant successivement Mica, Micaja et Michée ; mais ce procédé a l’inconvénient de masquer l’identité foncière de ces formes nominales d’apparence différente. L’inconvénient est particulièrement sensible lorsque, dans les deux passages exactement parallèles 2 Chroniques 34.20 et 2 Rois 22.12, Version Synodale écrit ici Micaja et là Mica (voir ces deux mots).
Fils de Jimla, Israélite du IXe siècle, dont les démêlés avec Achab (1 Rois 22.1-28) constituent un des plus curieux épisodes de la lutte séculaire entre les « prophètes de métier » et les prophètes indépendants qui osaient annoncer le malheur de la part de l’Éternel (voir article suivant). Achab demande à Michée de prophétiser à propos de l’attaque projetée contre Ramoth en Galaad. Après une première réponse à bien plaire, dont le roi devine tout de suite qu’elle n’est pas la vraie pensée de l’homme de Dieu, Michée non seulement déconseille le combat, mais dénonce avec vigueur l’esprit de mensonge des prophètes courtisans, provoquant de la part de ceux-ci une réaction violente et payant son audace de sa liberté, jusqu’au moment où les événements lui donnent terriblement raison (le récit de 2 Chroniques 18 est identique à celui des Rois).
Michée de Moréseth : l’un des douze « petits prophètes » (voir article suivant).
Fils de Guémaria qui, ayant entendu Baruc lire les prophéties de Jérémie, alla en informer les chefs (Jérémie 36.9-13).
A. JE