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Dans l’antiquité les livres consistaient en rouleaux de papyrus ou de parchemin (voir Écriture ; Texte de l’Ancien Testament, du Nouveau Testament). Pour les principaux ouvrages cités dans l’Ancien Testament : livre de l’Alliance, livre des Guerres de l’Éternel, livre du Juste, voir article à chacun de ces mots. Pour les livres canoniques de la Bible, voir article à chacun d’eux (Genèse, Exode, etc.) et les articles généraux : Bible, Canon de l’Ancien Testament, du Nouveau Testament, Apocryphes, Hagiographes, Pseudépigraphes.
Plusieurs livres sont attribués à Dieu, au figuré, par analogie avec les registres civiques ou ecclésiastiques où le judaïsme tenait soigneusement à jour les noms de ses ressortissants (cf. Néhémie 7.5-6) ;
Autant d’images d’une liste tenue par Dieu de ses fidèles, des sujets de son royaume.
À mesure que se développe, à la fin de l’ancienne alliance, la notion de vie éternelle (voir Vie), le livre de vie représente les noms des élus. L’apocalypse d’Hénoch déclare : « J’ai lu le mystère sur les tablettes du ciel, j’ai vu le livre des saints… Je vous le jure, vos noms sont écrits en présence de la gloire du Grand » (Hénoch 103.2 et suivant, cf. Luc 10.20). Le Livre des jubilés émet l’idée corrélative d’un livre de mort pour les méchants ; d’autres apocryphes, étendant la déclaration de Daniel 12.1, attribuent à l’archange Michel la tenue de ces registres ; quelques rabbins enseignaient que chaque individu est appelé à lire et à contresigner dans ces livres le juste jugement de Dieu le concernant.
On peut aussi distinguer, dans ces livres, les mentions qui passent pour y être inscrites :
Ces distinctions, dues à des auteurs divers, ne désignent pas nécessairement autant de livres distincts ; elles paraissent plus ou moins confondues dans Apocalypse 20.12, à propos du jugement dernier, où les livres seront ouverts et les morts jugés selon leurs œuvres inscrites dans le livre de vie.