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L’importance de la tonte des brebis comme joyeuse fête familiale en Israël (1 Samuel 25.4-8 ; 2 Samuel 13.23 et suivants) donne une idée de l’importance de la production lainière (voir Brebis, et, pour la préparation de la laine, Filage et tissage).
Les vêtements de laine étaient les plus employés en Palestine, étant les plus pratiques en pays chaud pour les manteaux, burnous et autres pièces d’habillement de dessus, alors que pour les vêtements de dessous ceux de lin (voir ce mot) étaient préférables (Ézéchiel 44.17).
Aussi la laine était-elle un objet de grand commerce dans l’Orient biblique (Proverbes 31.13 ; Proverbes 31.21 ; 2 Rois 3.4 ; Osée 2.5-9 ; Ézéchiel 27.18). Il fallait la protéger des teignes (voir ce mot) et autres chenilles ou larves d’insectes (Ésaïe 51.8) ; c’est sans doute à de tels dégâts que fait allusion Jésus quand il parle des trésors que détruisent les vers : (Matthieu 6.20) ces trésors consistaient donc en étoffes de grand prix.
La laine pouvait être teinte en diverses couleurs : dans Hébreux 9.19, la mention de la laine écarlate (comme celle de l’eau, de l’aspersion, etc.) est ajoutée au récit de Exode 24.3 ; Exode 24.8 d’après Lévitique 14.4 et des données rabbiniques qu’on trouve aussi chez l’historien Josèphe. Toutefois la laine la plus commune était la laine blanche ; elle est citée comme image proverbiale de pureté immaculée (Ésaïe 1.18 ; Psaumes 147.16 ; Daniel 7.9 = Apocalypse 1.14).