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L’irrigation, dont le but est de remédier aux longues périodes de sécheresse qui caractérisent certains climats, était largement pratiquée dans l’ancienne Égypte et en Babylonie, où l’eau du Nil ou du Tigre et de l’Euphrate, retenue par des barrages et dérivée dans d’innombrables canaux et rigoles, allait fertiliser de vastes régions.
En Palestine, la saison des pluies suffisait généralement, comme encore aujourd’hui, à assurer la récolte des céréales (Deutéronome 11.11). L’irrigation n’était donc guère pratiquée que pour la culture des légumes et l’établissement des jardins ou de certaines plantations.
Quand il n’y avait pas de cours d’eau permanent et directement accessible, on creusait des réservoirs spéciaux (Ecclésiaste 2.6). L’eau était amenée d’un niveau inférieur, quand c’était nécessaire, par une roue ou une chaîne sans fin munie de godets. Le tout était mis en mouvement soit avec le pied, comme en Égypte (Deutéronome 11.10), soit par la traction d’un animal domestique. Voir Eau.