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(grec Hellên). Ce titre désigne toujours les Grecs de race dans les livres des Macchabées (1 Macchabées 1.10 ; 1 Macchabées 6.2 ; 1 Macchabées 8.9 ; 2 Macchabées 4.36 etc.).
Quelquefois aussi dans le Nouveau Testament (Actes 16.1 ; Romains 1.14, qui l’oppose à Barbares, c’est-à-dire aux non-Grecs) ; mais le plus souvent il y est appliqué aux non-Juifs (Marc 7.26 ; Jean 7.35), par une généralisation naturelle, puisqu’une forte proportion des populations dans toute l’étendue de l’empire romain parlait alors la langue grecque (à laquelle il est fait allusion dans Jean 19.20 ; Actes 21.37).
D’une manière analogue, une ordonnance royale en Égypte (118 avant Jésus-Christ) appelait « Grecs » tous les soldats non égyptiens : Macédoniens, Cretois, Perses, etc.
Toutefois, l’opposition familière à saint Paul et au livre des Actes, entre « Juifs et Grecs », ne porte pas sur la race ou la langue mais sur la religion, « Grecs » étant devenu équivalent de « Païens » (1 Corinthiens 1.22-24 ; 1 Corinthiens 10.32 ; 1 Corinthiens 12.13 ; Galates 3.28 ; Romains 1.16 ; Romains 2.9 ; Romains 3.9 ; Romains 10.12 ; Colossiens 3.11 ; Actes 19.10 ; Actes 19.17 ; Actes 20.21).
Certains de ces Grecs ou païens sont ralliés au culte juif ; voir (Jean 12.20 ; Actes 14.1 ; Actes 17.1 ; Actes 18.4 ; Galates 2.3) Prosélyte. Le père de Timothée devait être païen (Actes 16.1 ; Actes 16.3, cf. 2 Timothée 1.5). Voir Grèce, Païen, Hellénistes.