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Nos traductions désignent ainsi, dans un certain nombre de passages, divers genres de fours (voir ce mot).
La « fournaise ardente » qui apparaît dans Daniel 3 servait de plus au supplice du feu, pratiqué en Assyrie et en Caldée, mais non pas en Palestine ; son nom araméen, attoun (cf. l’assyrien atoûnou, qui se trouve aussi dans les tablettes de Tell el-Amarna), est celui d’un four à fondre les métaux : un four romain analogue, figuré dans Smith, Dict. antiq., p. 546, avec une grande ouverture en haut et une porte en bas pour l’écoulement du métal, des flammes s’échappant par les interstices, donne une idée de l’attoun babylonien, où l’on brûlait certains condamnés à mort. Ce supplice se pratiqua aussi en Perse, comme en fait foi une inscription sur un cylindre de terre cuite relative à un blasphémateur « jeté dans une fournaise et entièrement brûlé » (R.-G. Tabouis, Nabuchodonosor et le triomphe de Babylone, p. 239).
Dans le Nouveau Testament les images de 1 Pierre 4.12 (fournaise, littéralement feu, de l’épreuve) et Apocalypse 1.16 ; Apocalypse 9.2 font allusion au four à fonderie ; celle de Matthieu 13.42 ; Matthieu 13.50 (les méchants jetés dans la fournaise ardente) fait allusion au supplice oriental.