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En Juda, près de Baal-Hatsor (2 Samuel 13.23). Si Baal-Hatsor = Tell Asoûr, Éphraïm pourrait être la ville que Onomasticon place à 20 milles au nord de Jéru-salem, donc à rechercher aux environs de Sindjil, sur la route Jérusalem-Naplouse. Certains pensent, et sans doute avec raison, que l’Aphérem qui donnait son nom à un district du temps des Macchabées (1 Macchabées 11.34) est identique aussi à Éphraïm la ville d’Éphraïm où se retira Jésus après la résurrection de Lazare (Jean 11.54) pourrait être la même, malgré la mention « contrée voisine du désert ». Pour tenir compte de cette dernière indication, quelques géographes songent à la moderne et.-Taïyibé, à 6 km au nord-est de Beitîn, ce qui correspondrait à la mention dans l’Onomasticon d’un Efraïm à 5 milles à l’est de Béthel.
Région forestière en Galaad, à l’est du Jourdain, où s’était installée la demi-tribu de Manassé (Josué 13.29-31) et qui fut attribuée en plus de « la montagne d’Éphraïm » à la maison de Joseph, trop à l’étroit dans sa part (Josué 17.16). Le texte actuel, avec ses surcharges, rend très pénible l’intelligence du récit. Ce pays, lui aussi montagneux, était couvert de forêts (Josué 17.18), d’où son nom. C’est là que se joua le dernier acte de la révolte d’Absalom, qui y trouva la mort (2 Samuel 18.6). La forêt d’Éphraïm, qui faisait suite à celles, non moins célèbres, de Basan, a aujourd’hui complètement disparu.
Expression courante pour caractériser la nature montagneuse de la région occupée par la tribu d’Éphraïm, et devenue la détermination géographique de toute la contrée (Juges 17.1 ; Juges 19.1 ; Juges 19.18) ; on entendait donc par là tout l’ensemble du pays. Sichem est dit « sur la montagne d’Éphraïm », quoique dans une vallée, au pied des monts Ébal et Garizim (1 Rois 12.25). La « montagne d’Éphraïm » occupait sensiblement le district actuel du Djebel Naplouse (montagne de Naplouse).
A. P.