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(hébreu maaloth, grec anabathmoï). Marches d’escalier, dont plusieurs genres sont mentionnés.
Degrés de l’autel : l’antique loi du Livre de l’Alliance (E) les interdisait, pour éviter l’inconvenance de l’officiant au costume trop court (Exode 20.26) ; au contraire Ézéchiel (Ézéchiel 43.21) les réglemente, et la loi sacerdotale (P) prévient l’inconvénient en prescrivant des caleçons aux prêtres (Exode 28.42).
Degrés du trône : ils apparaissent avec celui de Salomon, qui en avait six (1 Rois 10.19 parallèle 2 Chroniques 9.18 et suivant).
Degrés d’une maison (peut-être d’une forteresse militaire) : Jéhu est proclamé roi au haut de ces degrés (2 Rois 9.13). Il est vrai que l’hébreu est difficile : Reuss conjecture la traduction « estrade », Bbl. Fam. ne conserve pas le mot.
Degrés d’Achaz : voir Cadran d’Achaz.
Ézéchiel, dans sa vision idéale du futur Temple sur une montagne, prévoit un certain nombre d’escaliers à sept ou huit degrés, devant divers portiques et vestibules (Ézéchiel 40.6 ; Ézéchiel 40.22 ; Ézéchiel 40.26 ; Ézéchiel 40.31 ; Ézéchiel 40.34 ; Ézéchiel 40.37 ; Ézéchiel 40.49)
Degrés de la cité de David : escalier mentionné lors de la reconstruction et de la dédicace des murs de Jérusalem (Néhémie 3.15 ; Néhémie 12.37) ; faisait communiquer le sud-ouest de la colline, du côté de Siloé et du Jardin du Roi (voir article), avec la haute ville construite par David sur l’Ophel (voir Jérusalem).
Degrés de la forteresse : l’un des deux escaliers qui descendaient de la tour romaine Antonia aux portiques du parvis du Temple d’Hérode ; c’est du haut de ces degrés que saint Paul, porté par les soldats lors de son arrestation, s’adressa aux Juifs pour tenter de se justifier (Actes 21.35 ; Actes 21.40).
Pour les Psaumes des Degrés (Segond), expression que Version Synodale traduit « Cantiques des Pèlerinages », voir Psaumes (Psaume 120 à Psaume 134).