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Il en a été trouvé à profusion dans les fouilles en Palestine ; soit en cuivre soit en fer, ils sont de dimensions et de formes très variées, depuis les gros clous des charpentes jusqu’aux petits clous des souliers (Macalister, Gezer, II, p. 246 ; III, pl. 194, etc.).
En Israël le mot vav, devenu le nom de la 6e lettre de l’alphabet hébreu à cause de sa forme ressemblant à une cheville, semble avoir d’abord désigné le piquet de tente ; dans les constructions du tabernacle et accessoires, il désigne soit des clous (Version Synodale), soit des crochets (Segond), crampons ou pitons en or ou en argent (Exode 26.32 ; Exode 27.10 ; Exode 38.10 et suivants etc.).
Le masmèr, clou de fer (1 Chroniques 22.3) ou d’or (2 Chroniques 3.9), employé aussi dans la fabrication des idoles (Ésaïe 41.7 ; Jérémie 10.4), est donné pour image de l’effet des recueils de maximes, qui se fixent dans l’esprit comme un clou enfoncé (Ecclésiaste 12.13).
Le yatked est aussi un clou solidement planté dans un mur, image du bon serviteur inébranlable (Ésaïe 22.23), le mauvais serviteur étant comme le clou arraché avec tout ce qu’il soutenait (verset 25, voir verset 19). Ce terme désigne plus souvent les pieux de tentes, chevilles, etc. (Juges 4.21 ; Ézéchiel 15.3 etc.).
Dans le supplice de la croix, on ne fixait pas toujours par des clous les pieds aussi bien que les mains ; d’après Jean 20.20 ; Jean 20.25 ; Jean 20.27, où Jésus montre les plaies des clous et de la lance, il semblerait que ses mains seules eussent été percées ; en ce cas, dans la scène de Luc 24.39, il aurait montré sur ses mains les marques des clous et sur ses pieds les traces des cordes, ou bien cette double mention pourrait avoir été inspirée par Psaumes 22.17, dans la traduction d’ailleurs fautive des LXX : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ». Saint Paul, dans une image expressive, montre que c’est l’acte d’accusation de la Loi qui a été cloué sur la croix, et ainsi publiquement annulé ; voir (Colossiens 2.14) Acte.