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Partout, sauf Néhémie 4.3, où il signifie renard ; voir ce mot.
Job 30.29 ; Ésaïe 13.22 ; Ésaïe 34.13 ; Jérémie 9.11 ; Jérémie 10.22, etc.
Hurleurs, Ésaïe 13.22 ; Ésaïe 34.14 ; Jérémie 10.22 ; Jérémie 50.39, etc.
Ceux qui se lamentent, Ésaïe 13.21.
Le chacal (canis aureus) est très commun en Palestine et dans toute la région au sud et à l’est de la Méditerranée jusqu’en Extrême-Orient. On le rencontre aussi dans quelques parties de l’Europe méridionale (Grèce, Balkans). Il fréquente de préférence les lieux déserts ; il occupe en troupes nombreuses les ruines de Baalbek et les ravins qui avoisinent la mer Morte (cf. Ésaïe 13.22 ; Ésaïe 34.13 ; Ésaïe 35.7 ; Jérémie 50.39 ; Malachie 1.3). Mais on le rencontre aussi près des lieux habités. Il trouble les nuits de ses hurlements lugubres. Le jour, il disparaît dans quelque repaire ; il en sort dès que le soleil se couche et erre partout en quête de nourriture. Il se repaît surtout de charognes (Psaumes 63.11). Comme le renard, il apprécie fort le raisin et cause de grands dommages aux vignes, car à l’inverse du renard qui quête toujours tout seul, le chacal ne chasse qu’en bandes de 20, à 50 individus et plus (Cantique 2.15). Ce sont donc certainement des chacals et non des renards que Samson lance dans les moissons philistines (Juges 15.4). Un chacal isolé est inoffensif, mais une bande peut devenir dangereuse. Voir Renard.
E. D.