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Toute femme qui met un enfant au monde devient naturellement insalubre ; son état de santé d’ailleurs exige des ménagements, dont l’oubli peut compromettre sa vie. Dieu, après la création, se reposa, et nous voyons la nature, mot sous lequel on a coutume de personnifier l’ensemble de ses œuvres et l’action de sa providence, se reposer aussi, chaque année, après la reproduction des êtres. Les animaux, lorsqu’ils ont instinctivement accompli l’acte par lequel ils se perpétuent, rentrent instinctivement dans le repos. Tout, dans la nature, enseigne à l’homme la nécessité du repos, tout lui en donne l’exemple. Sans doute, il sera docile ? Non. Maître, à plus d’un titre, de la nature, il faut qu’une autre voix l’enseigne. Aussi, entre les lois que Dieu donna à son peuple, il en est une (Lévitique 12) qui, déclarant impure la nouvelle accouchée, lui défend, pendant un temps plus ou moins limité, l’usage du mariage, c’est-à-dire pendant sept jours, si elle a donné naissance à un fils et pendant deux semaines, si c’est à une fille. Comme au bout de l’une ou de l’autre limitation, elle n’était point délivrée de ces accidents, qu’on nomme suite de couches, cette même loi lui ordonnait de passer encore, dans le premier cas, trente-trois jours, et dans le second, soixante-six jours, pour se purifier entièrement. Alors, au bout de quarante ou de quatre-vingts jours, elle commençait à retourner au temple, en faisant l’oblation prescrite.