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Ou autres étrangers réduits en servitude. M. Salvador fait à leur sujet une question intéressante, que nous croyons devoir recueillir. « Je n’affirmerai point, dit-il, qu’on ait étendu jusqu’aux serviteurs vendus par les nations étrangères, et aux captifs, le principe fondamental-dela loi du jubilé ; s’ils comptent parmi les habitants, ils doivent participer aux bienfaits de cette loi. Que, le lecteur soit jugé : En cette année vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants : chacun retournera dans sa possession, chacun dans sa famille (Lévitique 25.10). Cette extension pourrait être soutenue en droit ; elle serait digne d’un grand législateur, digne de celui qui a dit : Quand un esclave se réfugiera chez toi, tu ne le livreras point à son maître, tu le laisseras habiter dans celle de tes villes qui lui plaira, et tu ne lui feras aucune peine (Deutéronome 23.15-16) ; digne enfin de l’homme qui répète sans cesse au peuple : Que le plus grand bienfait de Jéhovah est de l’avoir retiré de la maison de servitude (Exode 13.3-14 Deutéronome 6.13 ; 7.8 ; 13.5-10). Il y a une disposition relative aux femmes captives, qui pourrait peut-être aider à résoudre cette question dans le sens affirmatif. Elle est dans le Deutéronome (Deutéronome 21.11) et suivants : S’il arrive… que tu voies parmi les captifs une femme belle qui t’inspire de l’affection et que tu veuilles l’épouser, tu la conduiras dans ta maison, mais c’est à la condition qu’elle se rasera la tête en signe de deuil (Le, 19.27 ; 21.5) et se coupera les ongles ; elle ôtera ses vêtements, soit en signe d’humiliation (Isaïe 3.17 ; 20.4 Jérémie 13.26 Lamentations 4.21 Ézéchiel 16.37), soit pour prendre immédiatement les vêtements qui seront en usage parmi les femmes d’Israël ; elle se tiendra recluse dans ta maison et pleurera son père et sa mère un mois durant ; c’est-à-dire elle renoncera aux erreurs religieuses, aux mœurs et aux usages de sa patrie ; après cela tu viendras auprès d’elle, tu consommeras le mariage et elle sera ta femme, et, comme telle, jouira des mêmes facultés que les femmes d’Israël.