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Fille de la voix, nommée en hébreu Bath-kol, manière surnaturelle dont Dieu découvrit ses volontés aux Juifs après la cessation de la prophétie dans Israël. Voyez ci-devant Bath-Kol.
Sous ce nom on entend non-seulement la voix d’un homme ou d’un animal ; mais aussi toutes sortes de son, de bruit, de cris ; et même assez souvent on donne au tonnerre le nom de voix de Dieu ; par exemple Moïse dit que tout le peuple voyait ou entendait les voix qui se faisaient entendre sur Sinaï (Exode 20.18) ; c’est-à-dire, le bruit et le tonnerre. Samuel dit aux Israélites assemblés (1 Rois 12.17) : N’est-il pas à présent la moisson du froment ? Je vais invoquer le Seigneur, et il donnera des voix et de la pluie ; du tonnerre et de la pluie. Job (Job 37.4) : Le Seigneur sonnera par la voix de sa majesté ; et on ne pourra découvrir ce que c’est, quand on aura oui sa voix. Et le Psalmiste (Psaumes 28.3) : Vox Domini super aquas, Deus majestatis intonuit, vox Domini in virtute, vox Domini in magnificentia : vox Domini confringentis cedros ; vox Domini intercidenlis flammant ignis ; vox Domini concutientis desertum ; vox Domini proeparantis cervos, etc.
Écouter La voix de quelqu’un, c’est lui obéir. Si Israël avait écouté ma voix, j’aurais humilié ses ennemis (Psaumes 80.14-15). Si vous écoutez la voix du Seigneur votre Dieu ; si vous faites ce qui est juste en sa présence, et si vous obéissez à ses commandements, il vous garantira de tous les fléaux dont il a frappé l’Égypte (Exode 15.26). Si au contraire vous ne voulez point écouter la voix du Seigneur votre Dieu pour observer et pratiquer ses commandements, toutes sortes de malédictions tomberont sur vous (Deutéronome 28.15).
La mère des sept frères Machabées leur parlait (2 Machabées 7.8-21) patria voce, c’est-à-dire, en hébreu ou en syriaque, car on les interrogeait en grec ; et toute cette scène de leur martyre se passait à Antioche, où le grec était la langue vulgaire. Elle leur parlait donc en langue hébraïque, qui était leur langue naturelle, afin que les assistants n’entendissent pas ce qu’elle leur disait.
Saint Paul dit qu’il n’y a rien dans le monde qui n’ait sa voix (1 Corinthiens 13.7-8,10) ; les instruments de musique, la trompette, la cithare, etc.
La voix du sang D’Abel crie au Seigneur de dessus la terre (Genèse 4.10). Judas Machabée prie le Seigneur d’avoir compassion de la ville sainte, et d’écouter la voix du sang qui lui demandait vengeance (2 Machabées 8.3).