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Ce mot se prend souvent pour être (Isaïe 9.16). Il se nommera admirable, Dieu fort, Conseiller, Père du siècle futur, etc. Il possèdera toutes ces qualités, il sera vraiment Dieu fort, admirable, etc. Et dans saint Luc (Luc 1.32) ; Il sera nommé le Fils du Très-Haut, il le sera véritablement. Et encore en parlant de saint Jean-Baptiste (Luc 1.76) : Vous serez appelé le prophète du Très-Haut.
Être appelé par son nom dans les assemblées (Nombres 16.2), est une marque particulière de distinction ; on y appelait le peuple par un cri général, mais on appelait nommément les chefs des tribus, les premiers du peuple. L’Hébreu porte des hommes de nom, des hommes célèbres, des hommes connus. Dieu appelle Bézeliel nommément, il le désigne pour travailler à son tabernacle. Il appelle nommément Abraham, il le destine à son service. Dieu appelle nommément Cyrus, etc.
Appeler, dans le sens de la vocation à un emploi, à la religion chrétienne. Saint Paul dit qu’il a été appelé à l’apostolat (Romains 1.1). Jésus-Christ dit qu’il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus (Matthieu 20.16). On nous exhorte à vivre d’une manière digne de notre vocation, et que chacun demeure dans la vocation où il est appelé (Éphésiens 6.1), et qu’il assure sa vocation par ses bonnes œuvres (2 Pierre 1.10).
Appeler une chose par son nom, lui donner un nom, lui imposer le nom, est un exercice d’autorité : le père impose le nom à son fils, le maître à son serviteur ; Dieu donne le nom aux étoiles et les appelle par leur nom (Psaumes 146.4).
Appeler le nom de quelqu’un sur soi ou sur un autre (Isaïe 5) : Que votre nom soit appelé sur nous, qu’on nous donne seulement la qualité de vos épouses : Votre nom, Seigneur, est invoqué, ou appelé sur nous, on nous connaît sous le nom de peuple de Dieu (Genèse 48). Que le nom de Jacob soit appelé sur les deux enfants, ils passeront pour fils de Jacob. Et le Psalmiste (Psaumes 49) : Les riches ont appelé leur nom sur leurs terres ; ils les ont dénommées de leurs noms. Et dans la Genèse (Genèse 48) : les enfants d’Isaac passeront pour votre vraie postérité.
Appeler, marque autorité ; comme un maître qui appelle ses serviteurs. Dieu appelle la faim sur la terre : (2 Rois 8.1, Psaumes 104.6). Le Seigneur appelle la terre pour la juger (Psaumes 49.1). Et dans Aggée (Aggée 1.11), il appelle la sécheresse et la stérilité dans le pays. Et dans Amos (Amos 5.8), il appelle les eaux de la mer et les répand sur la terre. Et Jérémie (Jérémie 25.29), il appelle le glaive, ou la guerre dans le pays, etc. Il appelle les étoiles et elles disent : Nous voici (Baruch 3.35).
Appeler, pris dans le sens d’une invitation à un festin, se trouve communément dans l’Écriture : Et vocati, les appelés, marquent quelquefois les conviés.