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Fils de Simon le Cyrénéen, lequel Simon aida notre Sauveur à porter sa croix au Calvaire (Marc 15.21). Rufe était apparemment célèbre parmi les premiers chrétiens, puisque saint Marc le nomme par distinction : Simonem Cyrenceum patrem Alexandri et Rufi. Est-ce ce Rufus que saint Paul, dans l’Épître aux Romains (Romains 16.13), salue avec sa mère ? Saint Polycarpe, dans sa lettre aux Philippiens, écrite l’an 107, leur propose saint Ignace et un saint Rufe comme des modèles de patience. Usuard Adon et d’autres anciens martyrologes mettent saint Rufe martyr le 18 de décembre, et ils insinuent que c’était le fils de Simon le Cyrénéen, puisqu’ils disent qu’il était un des anciens disciples par lesquels les premières Églises ont été fondées parmi les Juifs et parmi les gentils. La Chronique de Lucius Dexter, ouvrage sans crédit et composé par un imposteur, parle dé saint Rufe, évêque de Tortose en Catalogne, et honoré le 11 de novembre, ou plutôt le 14, selon Ferrarius ; et de saint Alexandre, son frère, martyrisé à Carthagène le 11 de mars.
Dont parle saint Paul dans son Épître aux Romains (Romains 16.13), est peut-être le même que saint Rufe, fils de Simon le Cyrénéen. Les anciens martyrologes de Bède, d’Usuard, d’Adon et le Romain mettent sa fête au 21 de novembre. Le faux Dorothée le fait évêque de Thèbes. Nous avons vu, dans l’article précédent, ce qu’en disent les Espagnols.
Rufus (Annius) fut fait gouverneur [procurateur] de Judée vers l’an 16 de Jésus-Christ, 13 de l’ère vulgaire. Il succéda dans cet emploi à Ambivius, et eut pour successeur Valérius Gratus, l’an 15 ou 16 de l’ère vulgaire.
Rufus (Terretius), ou, comme l’appellent les Juifs, Turnus Rufus, fût laissé par Pite à Jérusalem avec la dixième légion, après la ruine et la désolation de cette ville. Les Juifs assurent que Rufus y fit passer la charrue. Il envoya à Tite un des chefs des Juifs, nommé Simon de Gioras, qui était sorti des égouts du temple.