A B
C D
E F
G H
I J
K L
M N
O P
Q R
S T
U V
W X
Y Z
Il est souvent parlé dans l’Écriture des roues des chariots de guerre, des chariots propres à la trituration du blé, et enfin des roues du char du Seigneur qui parut à Ézéchiel (Ézéchiel 1.15-16) et à Daniel (Dza 7.9) : celles-ci étaient d’une grandeur, d’une élévation, d’une beauté et d’un éclat merveilleux. On peut voir ce que ces prophètes en racontent. Ézéchiel dit qu’elles étaient vivantes et animées ; qu’elles étaient chargées d’yeux, ou de pierreries enchâssées et brillantes comme des yeux ; et qu’elles étaient faites comme une roue dans une autre roue ; soit que les roues fussent l’une dans l’autre, comme le petit est dans le plus grand, ou qu’elles fussent toutes de même et égale grandeur, mais qu’elles se croisassent à angles droits, pour former une roue capable de rouler en tout sens. Voyez l’article Cherubin.
La roue subite et précipitée des méchants est représentée dans l’Écriture sous l’idée d’une roue qui tourne avec impétuosité (Psaumes 87.14). Et dans le livre des Rois (1 Rois 25.29) : L’âme de vos ennemis sera roulée et agitée comme une pierre dans une fronde. Le Psalmiste, décrivant la déroule de Pharaon et de son armée dans le passage de la mer Rouge, dit (Psaumes 76.17) que les flèches du Seigneur, ses éclairs, ont été lancées, et que la voix de son tonnerre a éclaté pour renverser les roues des Égyptiens.
Salomon, décrivant d’une manière énigmatique les effets de la vieillesse (Ecclésiaste 12.6), dit que la roue sera rompue sur la citerne. Ce qu’on peut entendre du conduit naturel de l’urine et de l’organe de la génération, qui perd alors sa force. Saint Jacques (Jacques 3.6) dit que la langue enflamme la roue de notre naissance, ou de notre vie. Toute notre vie est justement comparée à une roue, à cause de son inconstance et de sa volubilité. La langue y cause une infinité de malheurs et de péchés.