A B
C D
E F
G H
I J
K L
M N
O P
Q R
S T
U V
W X
Y Z
La rosée, dans la Palestine, est très-abondante. Chusaï compare une armée qui vient fondre sur l’ennemi à la rosée qui tombe sur la terre : c’était comme une petite pluie qui tombait tous les matins. Gédéon remplit un bassin de la rosée qui tomba la nuit sur une toison (Josué 16.8). L’Époux du Cantique dit que ses cheveux sont tout mouillés de la rosée (Cantique 5.2). Isaac, donnant sa bénédiction à Jacob (Genèse 27.28), lui souhaita la rosée du ciel qui engraisse ses champs. Dans ces pays chauds et où il pleut rarement, la rosée des nuits supplée en quelque sorte aux pluies. Le Sage dit que les nues se forment de la rosée (Proverbes 3.20) ; ou plutôt, selon l’Hébreu : Les nues produisent ou distillent la rosée. Et ailleurs (Isaïe 18.6) : La rosée et la bonne humeur du prince sont comme la rosée sur l’herbe.
Isaïe (Isaïe 18.4) parle de la pluie comme d’une rosée, parce qu’en effet elle en avait presque toute l’abondance. Le même prophète (Isaïe 26.19) : dit que la rosée que Dieu fait tomber sur les siens est une rosée lumineuse : Votre rosée est une rosée qui ranime, qui éclaire et qui rend la liberté à vos captifs. Il parle de la captivité de Babylone comme d’un état de mort. Il compare son peuple captif à une herbe desséchée et mourante. La rosée la ranime et la fortifie. Ainsi la visite que Dieu fera de son peuple lui rendra en quelque sorte la vie et la lumière. D’autres traduisent l’Hébreu : Votre rosée est une rosée des herbes, au lieu d’une rosée de lumière ou de l’aurore. Cette comparaison de la visite de Dieu à une rosée se remarque en plus d’un endroit de l’Écriture. Voyez (Osée 6.4 ; 13.3 ; 14.6 ; Michée 5.7).