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Risus. Il y a un ris de joie, un ris d’insulte, un ris de moquerie, un ris d’assurance, un ris d’admiration. Sara dans le transport de sa joie nomme son fils Isaac (Genèse 21.6), c’est-à-dire, le ris. Malheur à vous qui riez, dit le Sauveur (Luc 6.25), car vous serez dans les pleurs. Vous vous rirez de la faim et de la désolation (Job 5.22) ; Vous ne la craindrez point, vous serez dans une pleine assurance contre ces maux. Dieu se rit des méchants et de l’impie (Psaumes 2.4) ; il méprise leurs vains efforts, il se rit d’eux dans le jour de leur perte (Proverbes 1.26). Ismaël se riait d’Isaac (Genèse 21.9), il lui insultait, il le maltraitait, selon l’explication de saint Paul (Galates 4.30). L’insensé regarde comme un ris, comme un jeu de faire l’abomination (Proverbes 10.23).
Le Ris en général se met pour la réjouissance. Il y a temps de rire et temps de pleurer, dit Salomon ; temps de se réjouir et temps de s’affliger. Bienheureux ceux qui pleurent à présent, parce qu’ils riront (Luc 6.21-25). J’ai considéré le ris, la joie, le plaisir, comme une erreur (Ecclésiaste 2.2), Votre ris se changera en pleurs (Jacques 4 ; Jacques 9) ; vos joies se termineront en douleurs, en repentir, en remords.
Le Ris ne convient point au sage. L’insensé élève sa voix en riant ; mais le sage à peine se fait-il entendre quand il rit (Ecclésiaste 21.23). L’insensé quand il rit fait autant de bruit qu’un feu d’épines : (Ecclésiaste 7.7).
Le Ris d’Abraham lorsque Dieu lui promit un fils (Genèse 17.17), fut un ris d’admiration et de reconnaissance, et non pas un ris de doute. L’Écriture qui le rapporte, ne le désapprouve pas comme elle fait celui de Sara.