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Le nom de promesses, dans le Nouveau Testament, se prend pour les promesses que Dieu fit autrefois à Abraham et aux autres patriarches de leur donner le Messie. C’est en ce sens que saint Paul prend ordinairement le nom de promesses (Galates 3.16 Romains 4.13-16). Le temps des promesses est le temps de la venue du Messie (Actes 7.17) : Les enfants de la promesse sont premièrement les Israélites descendus d’Isaac, par opposition aux Ismaélites descendus d’Ismaël et d’Agar (Romains 9.8 Galates 4.28) ; et secondement les Juifs convertis et les chrétiens, par opposition aux Juifs incrédules qui ont refusé de croire en Jésus-Christ ; les chrétiens ont joui des promesses faites aux patriarches ; les Juifs incrédules en sont déchus. L’Esprit saint de promesse (Éphésiens 1.13) que les chrétiens ont reçu, signifie le Saint-Esprit que Dieu a promis à ceux qui croiront en lui, ce qui est le gage de leur bonheur éternel. Le premier commandement auquel Dieu ait attaché une promesse, est celui-ci : honorez votre père et votre mère, auquel Dieu a ajouté cette promesse : Afin que vous viviez longtemps sur la terre.
Les promesses, en général, marquent aussi la vie éternelle, qui est l’objet de l’espérance des chrétiens (Hébreux 10.6). Les anciens patriarches ont été les héritiers des promesses par leur foi et leur patience (Hébreux 6.12). Toutes les promesses de Dieu se vérifient et s’accomplissent en Jésus-Christ (2 Corinthiens 1.20).
Enfin promesse se met souvent pour un veau. Si une femme fait un vœu et que son mari n’y consente pas, elle ne sera pas tenue à sa promesse (Nombres 30.13).
Et l’Ecclésiastique (Ecclésiaste 5.4) : Il vaut beaucoup Mieux ne pas vouer que de manquer à ses promesses après avoir voué.