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Philippe
Dictionnaire encyclopédique de la Bible de Augustin Calmet
Westphal Bost

Philippe (1)

Roi de Macédoine et père d’Alexandre le Grand. Il est parlé de ce prince en quelques endroits de l’Écriture, mais seulement par incident, à l’occasion d’Alexandre le Grand, son fils. Philippe fut tué à Egée, ville de Macédoine, par Pausanias, fils de Céraste, lorsqu’il faisait les noces de sa fille Cléopâtre avec Alexandre, roi d’Epire, l’an du monde 3668, avant Jésus-Christ 332, avant l’ère vulgaire 336. Alexandre le Grand dans sa lettre à Darius soutient que les Perses avaient engagé par une grande somme d’argent les meutriers de son père à commettre ce crime.

Philippe (2)

Surnommé aridée, frère d’Alexandre le Grand, succéda à ce prince dans le royaume de Macédoine, l’an du monde 3681. Il fut mis à mort en 3687, avant Jésus-Christ 313, avant l’ère vulgaire 317.

Philippe (3)

Frère de lait d’Antiochus Épiphane, était Phrygien d’origine et fort avant dans les bonnes grâces d’Antiochus. Ce prince l’établit gouverneur de Jérusalem, où il fit une infinité de maux aux Juifs, pour les obliger de renoncer à leur religion. Voyant qu’Apollonius et Séron avaient été défaits par Judas Machabée, il demanda de nouveaux secours à Ptolémée, gouverneur de la Coelé-Syrie, qui lui envoya Gorgias et Nicanor avec une puissante armée. Quelque temps après, Antiochus étant allé au delà de l’Euphrate pour y ramasser de l’argent, Philippe l’y accompagna ; et Antiochus, se voyant près de sa mort, l’établit régent du royaume, lui mit entre les mains son diadème, son manteau royal et son anneau, afin qu’il les rendît à son fils le jeune Antiochus Eupator. Mais Lysias s’étant emparé du gouvernement sous le nom du jeune Eupator, qui n’était qu’un enfant, Philippe, qui n’était pas le plus fort, n’osa revenir en Syrie ; mais il alla en Égypte, portant avec lui le corps d’Épiphane, pour demander du secours à Ptolémée Philométor contre Lysias, usurpateur du gouvernement du royaume de Syrie. L’année suivante, pendant que Lysias était occupé à la guerre contre les Juifs, Philippe se jeta dans la Syrie et s’empara d’Antioche. Mais Lysias étant retourné en diligence dans le pays, reprit Antioche et fit mourir Philippe, qui fut arrêté dans la ville. Voyez Josèphe, Antiquités judaïques 1.12 chapitre 15.

Philippe (4)

Fils d’Hérode le Grand et d’une de ses femmes nommée Cléopâtre, épousa Salomé, fille d’Hérode surnommé Philippe et d’Hérodiade. Cette Hérodiade est celle qui est si connue dans l’Évangile (Matthieu 14.3 Marc 6.17-19,22) par la mort de Jean-Baptiste ; et Salomé, sa fille, épouse de Philippe, et cette danseuse qui demanda la tête du saint Précurseur. Philippe fut nommé dans le testament d’Hérode après Archelaüs, et il porta le titre de tétrarque de la Trachonite, de la Gaulonite, de la Batanée et de Panéade. Pendant qu’Archélaüs fit le voyage de Rome pour aller demander à Auguste la confirmation du mariage de son père, il laissa en Judée Philippe, son frère, pour la gouverner et pour avoir soin de ses affaires. Quelque temps après, Varus, gouverneur de Syrie, envoya aussi Philippe à Rome pour soutenir Archélaüs, son frère, ou pour veiller à ses propres intérêts.

Après qu’Auguste eut confirmé le testament d’Hérode, Philippe vint dans sa tétrarchie, où il vécut plusieurs années en prince modéré et paisible, qui se contentait de sa condition, et qui mettait son plaisir à bien gouverner son peuple. Lorsqu’il sortait, si quelqu’un venait lui demander justice, il s’arrêtait, en quelque endroit qu’il fût, y faisait mettre un siège que l’on portait exprès, entendait les parties, et les jugeait sur-le-champ. Ce fut lui qui entoura de murailles la ville de Panéade, et qui lui donna le nom de Césarée de Philippes. Il augmenta aussi le bourg de Betzaïde, patrie de saint Pierre sur le lac de Génézareth, et lui donna le nom de Juliade, en l’honneur de Julie, fille d’Auguste. Il mourut l’an 33 de l’ère vulgaire, 37 de Jésus-Christ, après trente-sept ans de règne. C’était la vingtième année de Tibère.

Philippe (5)

Autrement Hérode Philippe (Marc 6.17), fils du grand Hérode et de la seconde Mariamne, fille du grand prêtre Simon. Cet Hérode Philippe épousa Hérodias, dont il eut Salomé la danseuse, dont on a parlé dans l’article précédent, et qui demanda a son père la tête de Jean-Baptiste. Hérodias le quitta pour épouser Hérode Antipas, son frère. Voyez Hérode-Antipas et Hérode Philippe dans l’article des Hérode.

Philippe (Saint) (6)

Apôtre, était natif de Bethzaïde en Galilée. Eusèbe dit qu’il était marié et avait plusieurs filles. Jésus-Christ l’ayant vu, l’invita à le suivre (Jean 1.43-44) et lui dit : Suivez-moi. Philippe le suivit ; et peu de temps après, ayant trouvé Nathanaël, Philippe lui dit : Nous avons trouvé le Messie, dont Moïse et les prophètes ont parlé ; c’est Jésus, fils de Joseph de Nazareth. Nathanaël lui répondit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe repartit : Venez et voyez-le vous-même. Ainsi il amena Nathanaël à Jésus, et ils allèrent avec lui aux noces de Cana en Galilée. Saint Clément d’Alexandrie dit comme une chose dont tout le monde convenait, que ce fut saint Philippe qui répondit à Jésus-Christ, lorsqu’il lui dit de le suivre (Matthieu 7.21-22) : Permettez-moi d’aller premièrement ensevelir mon père ; et à qui le Sauveur repartit : Laissez les morts ensevelir leurs morts. Tertullien assure expressément que ce fut un apôtre qui fit cette réponse à Jésus-Christ : mais les évangélistes ne nous ont point dit qui était cet apôtre ; et il serait fort étrange que saint Jean, qui nous raconte en détail ce que Jésus-Christ dit à saint Philippe, en l’appelant à l’apostolat, n’eût pas fait mention de cette circonstance si remarquable.

Saint Philippe fut appelé tout au commencement de la mission du Sauveur, l’an 30 de l’ère vulgaire, et environ un an après, il fut désigné apôtre (Luc 6.13 Matthieu 10.2). Lorsque le Sauveur voulut nourrir cinq mille hommes (Jean 6.5-7) qui le suivaient, il demanda à saint Philippe, pour le tenter, d’où l’on pourrait acheter du pain pour tant de monde. Saint Philippe répondit qu’il en faudrait pour plus de deux cents deniers. Quelques gentils, voulant voir Jésus-Christ un peu avant sa passion (Jean 12.20-21), s’adressèrent à saint Philippe, qui en parla à saint André ; et ces deux ensemble le dirent à Jésus-Christ. À la dernière cène, saint Philippe demanda au Sauveur qu’il lui plût leur faire voir le Père (Jean 14.8-10), et que c’était tout ce qu’ils demandaient. Mais Jésus leur répondit qu’en voyant le Fils ils voyaient le Père. C’est tout ce que nous trouvons de lui dans l’Évangile.

Saint Clément d’Alexandrie dit que saint Philippe maria quelques-unes de ses filles. Théodoret dit qu’il prêcha dans les deux Phrygies et Eusèbe raconte qu’il fut enterré à Hiéraple, dans la Phrygie Pacatienne. Polycrate, évêque d’Éphèse, assure que saint Philippe, avec saint Jean, célébraient la Pâque au quatorze de la lune. Le même auteur semble dire que Papias avait appris des filles de saint Philippe qu’il y avait eu un mort ressuscité du temps de cet apôtre. Les fausses histoires que l’on a de saint Philippe portent qu’il mourut âgé de quatre-vingt-sept ans, sous Domitien ou sous Trajan. On a faussement attribué à cet apôtre des Actes, qui furent condamnés par le pape Gélase, et un Évangile, dont les gnostiques se servaient. On peut consulter les bollandistes sur l’histoire de ce saint, an premier jour de mai.

Quant à ses filles, Polycrate, évêque d’Éphèse, dit qu’il y en eut deux qui gardèrent la virginité et furent enterrées avec lui à Hiéraple. C’est d’elles que Papias avait appris la résurrection d’un mort ; et Sozomène croit même que c’étaient elles-mêmes qui l’avaient ressuscité. Polycrate parle encore d’une autre fille de saint Philippe, qui avait vécu dans une grande sainteté, et reposait à Éphèse. C’est apparemment celle-là qui avait été mariée ; et c’est peut-être cette dernière que les Grecs honorent sous le nom de sainte Hermione, qu’ils disent avoir été enterrée à Éphèse, et qu’ils font fille de saint Philippe, apôtre.

Philippe (Saint) (7)

Le second des sept diacres, que les apôtres choisirent après l’ascension de Jésus-Christ (Actes 6.5). Ce diacre était, dit-on, de Césarée en Palestine. Il est certain que ses filles demeuraient dans cette ville. Après la mort de saint Étienne, tous les chrétiens, excepté les apôtres, ayant quitté Jérusalem, et s’étant dispersés en divers endroits, saint Philippe alla prêcher à Sébaste ou Samarie (Actes 8.1-3), où il fit plusieurs miracles, et convertit plusieurs personnes. Il leur donna le baptême ; mais n’étant que diacre il ne pouvait leur donner le sacrement de confirmation et le Saint-Esprit. C’est pourquoi il fit savoir aux apôtres qui étaient à Jérusalem que Samarie avait reçu la parole de Dieu, et qu’ils vinssent leur imposer les mains et leur donner le Saint-Esprit. Saint Pierre et saint Jean s’y rendirent, et les Samaritains convertis reçurent le Saint-Esprit par leur moyen. Simon le Magicien fut admis au baptême avec les autres, par saint Philippe ; mais saint Pierre ne lui imposa pas les mains, et rejeta avec exécration la proposition qu’il lui fit d’acheter de lui le pouvoir de donner le Saint-Esprit.

Saint Philippe était encore apparemment à Samarie, lorsqu’un ange lui vint ordonner-d’aller du côté de la partie méridionale du-pays (Actes 8.26-27), dans le chemin qui menait de Jérusalem à Gaze la Déserte (Car il gavait deux villes de Gaze ; l’ancienne et la nouvelle. L’ancienne était alors déserte et était sur le chemin de l’Égypte). Philippe obéit et rencontra un Éthiopien, eunuque de Candace, reine d’Éthiopie, et surintendant de ses finances, lequel étant venu à Jérusalem pour y adorer Dieu, s’en retournait dans son pays, lisant dans son chariot le prophète Isaïe. Alors l’Esprit de Dieu dit à Philippe : Avancez et approchez-vous de ce chariot. Philippe s’étant approché, et entendant que cet homme lisait le prophète Isaïe, lui dit : Croyez-vous entendre ce que vous lisez ? Il répondit : Comment l’entendrais-je, si quelqu’un ne me l’explique ? Et il pria Philippe de monter et de s’asseoir auprès de lui.

Or le passage qu’il lisait était celui-ci : Il a été mené comme une brebis à la boucherie, et n’a point ouvert la bouche, non plus qu’un agneau qui demeure muet devant celui qui le tond, etc. L’eunuque dit donc à Philippe : Je vous prie de me dire de qui le prophète entend parler ? Si c’est de lui-même, ou de quelque autre. Alors Philippe commença à lui annoncer Jésus. Et après avoir marché quelque temps, ils rencontrèrent une fontaine, et l’eunuque dit à Philippe : Voilà de l’eau ; qui empéche que je ne sois baptisé ? Philippe lui répondit : Vous pouvez t’être, si vous croyez de tout votre cœur. Il lui repartit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit aussitôt arrêter son chariot, ils descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. Étant remontés hors de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Or Philippe se trouva à Azoth, et il annonça l’Évangile à toutes les villes par où il passa, jusqu’à ce qu’il vint à Césarée de Palestine, environ à trente lieues d’Azoth [Avant la découverte de l’Abyssinie par les Portugais, avant qu’on sût qu’une tribu juive habitât ce pays depuis près de trois mille ans, on ne concevait pas pourquoi un Elhiopien était venu à la solennité de Pâques, et comment il pouvait connaître et lire la prophétie d’Isaie ; qu’à cette époque il vînt à Jérusalem des Juifs de tous les royaumes et des extrémités de l’Orient ; qu’il en vint de la Babylonie, de l’Assyrie, de la Médie, de la Perse, etc., rien d’étonnant ; il était resté dans toutes ces régions, depuis les deux captivités, un grand nombre de Juifs, et conformément a la loi (Deutéronome 16.27), ils arrivaient tous les ans en foule à Jérusalem pour adorer Dieu dans le temple qu’il s’était choisi. Mais hors le fait rapporté par l’historien des apôtres, aucun monument n’indiquait qu’il en dût venir de l’Éthiopie. Rien de plus simple aujourd’hui, rien de plus clair, et la rencontre de saint Philippe et de l’eunuque est J’autant plus certaine, q n’elle est racontée dans la Chronique d’Axant., avec les mêmes circonstances et plus de détails encore que dans les Actes des apôtres. Voyez Tellez et Bruce].

On croit que cet eunuque fut le premier apôtre de l’Éthiopie ; et les Abyssins se vantent d’avoir reçu de lui la foi chrétienne. Quelques-uns croient qu’il annonça Jésus-Christ dans l’Arabie Heureuse, dans la Tapobrane ; mais ce sont ceux qui tiennent que la reine Caudace, sa maîtresse, régnait dans l’Arabie Heureuse. Le sentiment le plus commun est que cet eunuque appartenait à une reine de la presqu’île de Méroé, au midi de l’Égypte. Les femmes régnaient dans cette partie de l’Éthiopie, et plusieurs d’entre elles ont porté le nom de Candace. Les Grecs font la fête de ce saint eunuque le 27 d’août.

Pour revenir à saint Philippe, l’Écriture ne nous dit point ce qu’il fit depuis ce temps, c’est-à-dire, depuis l’an 33 de l’ère vulgaire. Les nouveaux Grecs disent que ce saint diacre quitta la Palestine pour aller à Tralles en Asie, où il fonda une Église, dont il fut l’apôtre et l’évêque, et où il reposa en paix, après y avoir fait beaucoup de miracles. Les Latins, après Ilsuard et Adon, disent, sur le 6 de juin, qu’il mourut en paix à Césarée, et que trois de ses filles y furent enterrées avec lui. Adon ajoute que la quatrième mourut à Éphèse ; mais il a confondu cette quatrième fille de saint Philippe diacre avec sainte Hermione, fille de saint Philippe apôtre, dont nous avons parlé immédiatement auparavant. Caïus, ancien prêtre de l’Église romaine, confond aussi apparemment les filles de saint Philippe diacre avec celles de l’apôtre de même nom, lorsqu’il dit que les quatre filles du diacre demeuraient à Hiéraple en Phrygie. Lorsque sainte Paule vint à Césarée, l’an 38G de Jésus-Christ, elle y voulut voir le logis de saint Philippe et les chambres de ses filles. Les Grecs font la fête de saint Philippe diacre le 11 octobre, et les Latins le 6 de juin.

Philippes (8)

Ville de Macédoine et colonie romaine. Saint Paul y vint prêcher (Actes 16.12-13) l’an 52 de l’ère commune, et y convertit quelques personnes, entre autres une marchande de pourpre nommée Lydie. Il délivra aussi du démon une servante, qui avait un esprit farnilier qui la faisait deviner plusieurs choses, et qui produisait un grand profit à ses maîtres. Ceux-ci émurent toute la ville contre saint Paul, et les magistrats le firent arrêter, fouetter et mettre en prison. Mais le lendemain on le renvoya avec excuses, ayant appris qu’il était citoyen romain.

La ville de Philippes, auparavant Crenides, était située, dit Barbié du Bocage, dans cette partie de la Macédoine que l’on nommait Edonide, entre le fleuve Strymon et la mer, et dont elle était la ville principale. Elle devait son nom au père d’Alexandre, qui l’avait réparée, embellie et fortifiée ; elle était alors importante par les riches mines d’or que l’on y exploitait au pied du mont Pangée. Ce fut dans ses plaines que furent défaits, 42 ans avant Jésus-Christ, les meurtriers de César, Brutus et Cassius, poursuivis par Octave et Antoine. Philippes était la métropole de la province de Macédoine. Octave en fit une colonie romaine sous le nom de Colonia Aug. Julia Philippensis. Aujourd’hui elle est en ruines ; on la nomme Félibé.

M. Henr. Mich. Rettig est auteur d’un petit écrit intitulé Qucestiones Philippenses (Gissas, 1831). Il s’occupe d’abord de la ville de Philippes, d’après un texte des Actes (Actes 16.12), où elle est qualifiée de prima Macedonioe urbs. Comment expliquer cette dénomination ? Philippes était-elle la première ville de Macédoine pour la dignité ? Est-ce un titre qu’on lui a concédé et dont elle jouit concurremment avec d’autres ? L’affirmative était une opinion partagée par de savants auteurs ; M. Rettig la rejette. La qualification de prima Macedonioe urbs, ne paraît avoir appartenu qu’aux cités de l’Asie Mineure ; nulle médaille, nulle inscription, ne l’applique à Philippes. L’auteur pense donc que cette ville n’est appelée prima Macedonioe urbs que parce qu’elle se trouvait la première sur la route de l’Apôtre qui venait par la Samothrace répandre l’Évangile en Macédoine. Cette interprétation n’était pas nouvelle ; elle avait déjà de nombreux soutiens ; mais M. Rettig prouve grammaticalement qu’elle est conforme aux locutions employées par les auteurs profanes, puis il s’appuie de la position géographique de Philippes, et fournit des renseignements importants qui, pour toutes les époques, laissent cette ville sur la frontière. Quant aux autres questions examinées par M. Rettig, les deux suivantes ont pour objet deux passages de l’Épître aux Philippiens. Dans la quatrième il réfute l’opinion de ceux qui prétendent, d’après un passage de saint Polycarpe, que saint Paul écrivit plusieurs lettres aux habitants de Philippes. Enfin dans la cinquième et dernière il cherche à quelle époque l’Apôtre écrivit l’Épître aux Philippiens.

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